Des membres du Remapsen regroupés à Dakar (Sénégal) dans le cadre du 4ème Forum des médias sur le VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre, se sont séparés jeudi après trois jours d’intenses réflexions sur leur contribution à la relance de la lutte contre le VIH.
Venus de 17 pays d’Afrique de l’Ouest et du centre, ces 43 journalistes (tous médias confondus) outillés à travers diverses communications, témoignages et conseils, se sont engagés aux côtés de l’ONUSIDA à donner une nouvelle dynamique à la lutte contre le VIH.
Les travaux assortis de recommandations, ont été clôturés par Mme Berthlde Gahongayire (Directrice régionale de l’ONUSIDA). Bamba Youssouf (Président du Remapsen), était présent. Ce dernier a remercié l’ONUSIDA, principal partenaire pour la confiance, et les autres partenaires.
« Les médias peuvent et veulent s’impliquer davantage dans la lutte contre le sida en tant qu’acteurs au même titre de toutes les organisations de la société civile. Certaines questions liées au VIH ont besoin d’être posées, discutées, analysées et les journalistes ont été formés pour ça…. Les membres du Remapsen se sentent aujourd’hui capables de gérer des projets de communication médiatique à l’échelle nationale et à l’échelle régionale sur le VIH/SIDA », a déclaré M. Bamba.
Notons que ce Forum est assorti de recommandations au nombre desquelles un soutien au plan d’action 2023 du Remapsen, basé sur les défis et leçons appris au cours du présent forum, une contribution au financement des plans d’actions pays des coordinations nationales, associer le Remaspsen dans la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre le VIH/SIDA en Afrique de l’Ouest et du Centre.
« J’ai lu vos recommandations à notre endroit et nous tenons à cœur à les mettre en œuvre. Et nous le ferons ensemble. Vous focalisez sur le VIH/Sida est une action noble et nous vous en remercions. Nous vous avons écoutés et nous sommes partenaires, nous avons des intérêts communs », a déclaré Mme Gahongayire.
Elle a appelé le réseau à toujours garder le VIH dans son agenda, quelles que soient les nouvelles pandémies qui peuvent arriver et à ne pas hésiter à frapper la porte des bureaux pays de l’ONUSIDA
« Frapper à la porte, aller les voir et les obliger à vous écouter, parce qu’ils n’auront pas d’autres journalistes qui connaissent le VIH mieux que vous. Et je pense que ça, c’est une richesse que nous avons. Dès qu’on oublie le VIH/Sida, tous les acquis sont perdus. Nous avons vu le VIH oublié, pourtant Covid s’est beaucoup reposé sur le travail qu’a fait l’ONUSIDA notamment avec les communautés. Il est donc de notre devoir d’informer les gens que le VIH n’est pas fini, alors qu’il peut être éliminé en tant que problème de santé publique », a souligné Mme Gahongayire.
Elle a encouragé le réseau à faire des projets qui portent sur le Vih/Sida. Et ça, c’est une excellente idée et nous espérons qu’avec les moyens que nous pouvons avoir, on peut faire de la qualité. Et je suis sûr qu’avec la formation que vous avez reçue, vous pouvez y mettre de la qualité, car vous êtes mieux outillés que les autres journalistes. Lorsque vous parlerez du Vih/Sida, tous les gens vous écouteront parce que vous en savez plus qu’eux.
Elle a salué l’implication des divers partenaires, des membres de l’équipe ONUSIDA et félicité une fois de plus, l’engagement et la mobilisation.
« Quand j’ai vu les drapeaux de chaque pays, j’ai twitté dessus ! Regrouper 17 pays dans une salle,… je vous félicite beaucoup, j’ai lu vos articles et vu que vous ne vous êtes pas reposés », a-t-elle ajouté.
Rappelons que le prochain rendez-vous du Remapsen est prévu du 7 au 11 Mai 2023 à Yaoundé pour le 1er Forum des médias sur le changement climatique en Afrique. FIN
De Dakar, Ambroisine MEMEDE