Le gouvernement togolais se mobilise pour promouvoir davantage le développement économique et renforcer l’inclusion sociale. Le budget, exercice 2023 adopté le 22 décembre 2022 dans ce sens, s’établit en recettes et dépenses à 1.957, 9 milliards de francs CFA contre 1.875,8 milliards de francs CFA dans la loi de finances rectificative 2022, soit une hausse de 4,4%.
La loi de finances, gestion 2023 consacre aux secteurs sociaux un montant de 623,4 milliards de F.CFA contre 522,2 milliards en 2022, soit une hausse de 19,6%. La part relative des dépenses sociales dans le budget, exercice 2023, est de 49,3%.
Avec cette part importante affectée aux dépenses sociales, le gouvernement entend poursuivre et renforcer les efforts dans les secteurs prioritaires de développement en l’occurrence la santé, l’éducation, l’eau, l’énergie, l’économie numérique, l’électrification rurale, l’environnement et l’inclusion sociale, financière et économique.
Le gouvernement entend poursuivre avec cette politique budgétaire, la mise en œuvre des réformes et projets structurels visant la stabilité macroéconomique et l’inclusion sociale.
« L’année 2023 sera encore une occasion pour le gouvernement de poursuivre l’exécution des actions du mandat social du Chef de l’État et d’affirmer la marche résolue de notre pays vers la transformation structurelle de notre économie qui se traduira par l’accélération de la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale Togo 2020-2025 », a précisé Sani Yaya, ministre de l’économie et des finances.
En effet, la loi de finances, exercice 2023, consacre 48% des dépenses d’investissement à la mise en œuvre de l’axe 1 relatif au renforcement de l’inclusion et au développement du capital humain. En ce qui concerne l’axe 2, le gouvernement a affecté 35% pour soutenir les secteurs productifs. L’axe 3 absorbe 17% du budget dédiés au renforcement des capacités de l’État.
–Une attention particulière aux secteurs sociaux –
Cette affectation du budget exercice 2023 montre l’attention particulière que le gouvernement accorde aux secteurs sociaux avec un montant de 623,4 milliards de francs CFA soit environ 49% de l’ensemble du budget contre 522,2 milliards de francs CFA dans le budget 2022.
Par ailleurs, le Gouvernement restera constant dans ses efforts pour faire face aux menaces sécuritaires nationales et participer à la solidarité sous régionale contre ce fléau.
Dans cette loi de finances, gestion 2023, les recettes budgétaires s’établissent à 1.187,2 milliards de F.CFA contre 1. 070,2 milliards de F.CFA en 2022, soit une hausse de 10,9% alors que les dépenses budgétaires passent de 1.498,4 milliards en 2022 à 1.554,7 milliards F.CFA en 2023, en progression de 3,8%.
Le solde budgétaire est déficitaire de 367,5 milliards de F.CFA, représentant 6,6% du PIB contre un déficit de 8,4% du PIB en 2022. Les ressources de trésorerie, quant à elles, enregistrent une baisse de 4,5%, passant de 802,4 en 2022 à 766,2 milliards de F.CFA en 2023 au moment où les charges de trésorerie connaissent une hausse de 6,6% en 2023.
En somme, cette politique budgétaire a été élaborée dans un contexte international caractérisé par la poursuite de la guerre en Ukraine et des effets de la crise sanitaire ainsi que de fortes tensions inflationnistes.
Elle est axée sur la poursuite de la mobilisation des recettes et la maîtrise des dettes, l’élargissement de l’assiette fiscale, le renforcement des mesures de contrôle et de lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, l’allègement de la charge fiscale, la simplification des procédures fiscales et les ajustements techniques.
Toutes ces innovations et mesures introduites dans la loi de finance, gestion 2023, traduisent la ferme volonté du Chef de l’État à renforcer l’inclusion socioéconomique et à générer de la richesse pour soutenir la croissance. FIN
Savoir News