26 civils ont été tués le mardi 22 avril 2025 à Pahalgam, une destination touristique très prisée du Cachemire indien (nord du pays), après que des hommes armés ont ouvert le feu sur un groupe de touristes.
Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, dont une majorité de touristes indiens, selon les chiffres officiels.
Cette attaque constitue le plus grand massacre de civils par des terroristes depuis celle du 26 novembre 2008 à Mumbai par des terroristes.
Le Premier ministre indien Narendra Modi tout en condamnant l’attaque terroriste, a promis que les assaillants et leurs commanditaires « ne resteront pas impunis ».
« Leur dessein maléfique n’aboutira jamais. Notre détermination à lutter contre le terrorisme est inébranlable et elle ne fera que se renforcer », a-t-il martelé dans un communiqué.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a également « condamné fermement » cette attaque.
Cet acte odieux s’inscrit dans un schéma d’attaques contre des civils et des visiteurs dans la vallée. Le Cachemire a organisé le 18 septembre 2024, des élections pacifiques historiques et réussies et la normalité était revenue au Cachemire. Il y avait la paix et le tourisme prospérait dans la vallée.
Les terroristes ont ciblé une communauté particulière (les Hindous) en leur demandant leur religion. On leur a également demandé de réciter un texte religieux pour identifier leur religion.
Selon des témoins, les assaillants étaient sortis de la forêt près d’une petite prairie ouverte et ont commencé à tirer.
Perturber la situation en Inde
Pour des observateurs, cette attaque contre les civils par les terroristes visait à « perturber la paix, le progrès et la prospérité qui règnent dans la vallée. »
Elle est intervenue au lendemain d’une rencontre à New Delhi entre le vice-président américain, J. D. Vance – en visite officielle de quatre jours sur le sol indien
« Les premières enquêtes indiquent clairement que les assassinats perpétrés par les terroristes ont été commis par leurs auteurs basés dans le pays voisin. Il est évident que le pays voisin ne souhaite pas la paix et la normalité au Cachemire », commente un analyste politique.
Pour la première fois depuis longtemps, les communautés locales et les partis politiques, toutes divisions confondues, ont protesté contre cette attaque terroriste. L’Inde a reçu le soutien de nombreux pays (États-Unis, France…) y compris le Togo.
L’Inde accuse le Pakistan d’être derrière cette attaque, ce que ce dernier rejette. Les autorités indiennes ont pris une série de mesures diplomatiques punitives contre le Pakistan. La traque des suspects de cet attentat meurtrier s’est poursuivait lundi. FIN
Edem Etonam EKUE
