Droits humains en situation de conflits et extrémisme violent : Des autorités traditionnelles et religieuses des Savanes sensibilisées à Dapaong

La table d'honneur

La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) en collaboration avec le Conseil national de la jeunesse (CNJ) et le Réseau ouest-africain pour la consolidation de la paix (WANEP) a organisé, le jeudi 24 avril 2025 à Dapaong (plus de 660 km au nord de Lomé), une séance de sensibilisation à l’intention des chefs traditionnels et religieux, des jeunes et des femmes de la région des Savanes sur l’impact de l’extrémisme violent sur la jouissance des droits de l’homme.

Cette rencontre de sensibilisation a bénéficié de l’appui technique et financier du PNUD et de l’OIM à travers le « Programme d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent dans les zones frontalières du Bénin, Burkina Faso et du Togo ».

Vue partielle des participants

L’initiative est en phase avec l’axe 2 du plan stratégique 2021-2025 de la CNDH et l’objectif de développement durable (ODD) 16, paix, justice et institution efficaces.

L’objectif est de contribuer à la promotion et à la protection des droits de l’homme dans le contexte de la prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (EV) dans la région des Savanes. Il s’agit de partager les bonnes pratiques en matière de cohésion sociale et de lutte contre l’EV, d’impliquer tous ces leaders dans cette lutte à travers la culture de la tolérance et la cohésion sociale.

Plusieurs modules ont été développés au cours de cette séance : Contribution des jeunes et femmes à la prévention de l’EV ; Bref aperçu sur la CNDH ; L’extrémisme violent et ses conséquences sur l’exercice des libertés individuelles  et collectives ; Contribution des leaders religieux, traditionnels et communautaires dans la consolidation de la cohésion sociale et de la paix.

Dans son intervention, la première Vice-présidente de la CNDH, Mme Aïssa-Assih Ashira a indiqué que « le climat d’insécurité que vivent les populations dans les pays du sahel en général et son débordement dans la région des Savanes a de graves répercussions sur la jouissance des droits de l’homme. Il est indispensable d’impliquer les chefs religieux, les communautés locales et les chefs communautaires dans les actions menées pour promouvoir la tolérance, prévenir et combattre l’extrémisme violent ».

Elle a remercié les plus hautes autorités et les partenaires pour les efforts consentis, afin de contenir le phénomène de l’extrémisme violent et les moyens déployés pour préserver la paix, la stabilité et la cohésion sociale dans notre pays.

Les participants

Les représentants du PNUD et de l’OIM ont réitéré l’engagement de leur institution aux côtés du gouvernement dans la lutte contre l’extrémisme violent dans la région des Savanes.

Au total 16 séances de sensibilisation seront menées dans les 16 communes de la région des Savanes. En plus de ces sensibilisations, 5 émissions radiophoniques en français et langue locale seront animées sur les thématiques abordées lors de ces rencontres. FIN

De Dapaong, Julien SAMA