
Plus 2250 bourses ont été octroyées à des médecins par la Fondation Merck et les Premières dames africaines (Ambassadrices de la campagne « Plus Qu’une Mère » pilotée par la Fondation Merck) pour marquer la Journée mondiale de la santé.
La Journée mondiale de la santé est célébrée cette année sous le thème « Des débuts sains, un avenir plein d’espoir », une invite de l’Organisation mondiale de la santé, à protéger la santé maternelle et néonatale, exhortant les pays à mettre fin aux décès évitables et à donner la priorité au bien-être à long terme des femmes.
A travers son programme de bourses et de renforcement des capacités, la Fondation Merck et ses partenaires s’engagent à renforcer les capacités des soins de santé dans des spécialités médicales cruciales et mal desservies et transformer le paysage des soins aux patients. Les boursiers sont de jeunes médecins issus de 52 pays d’Afrique, d’Asie et au-delà.
Au total 44 spécialités sont prises en compte par ces bourses : l’oncologie, diabète, médecine cardiovasculaire préventive, endocrinologie, médecine sexuelle et reproductive, médecine aiguë, médecine respiratoire, embryologie et fertilité, gastroentérologie, dermatologie, psychiatrie, médecine d’urgence et de réanimation, soins intensifs, médecine d’urgence pédiatrique, médecine néonatale et la pratique chirurgicale avancée, etc.
Selon la Sénatrice, Dr. Rasha Kelej (CEO de la Fondation Merck), la fondation célèbre la Journée Mondiale de la Santé chaque jour de l’année en renforçant les capacités des soins de santé et en transformant le paysage des soins aux patients.
Renforcer les soins de santé
« Depuis plus de 13 ans, la Fondation Merck s’efforce de garantir un accès équitable aux soins de santé grâce à des initiatives d’éducation, de formation et de sensibilisation, qui contribuent non seulement à transformer le paysage des soins aux patients en Afrique et en Asie, mais aussi à autonomiser les communautés et les professionnels de la santé », a dit Dr Kelej.
Elle a souligné qu’avant le lancement des programmes de la Fondation Merck en 2012, de nombreux pays ne disposaient que de peu ou pas de spécialistes dans des domaines essentiels tels que l’oncologie, fertilité et soins de reproduction, diabétologie, médecine respiratoire et soins intensifs.
« Beaucoup de nos anciens boursiers sont devenus ou sont en passe de devenir les premiers spécialistes dans leurs pays respectifs, et j’en suis fière. Nous construisons un héritage durable en Afrique », s’est-elle réjouie.
Notons que la région africaine ne compte que 1,55 professionnels de santé pour 1 000 habitants, selon l’Organisation mondiale de la santé. Ce chiffre est inférieur au seuil de densité de 4,45 professionnels de santé pour 1 000 habitants fixé par l’OMS, nécessaire pour fournir des services de santé essentiels et parvenir à une couverture sanitaire universelle. FIN
Ambroisine MEMEDE