
L’assurance maladie universelle (AMU) est un mécanisme mis en place par le gouvernement pour permettre à toutes les couches de la population sans distinction aucune de se soigner à moindre coût.
Elle a pour objectif d’améliorer l’accès aux soins de santé de qualité à toutes les couches de la population.
Le « School AMU », nouvelle appellation de « School Assur » (lancé en 2017 et a couvert 1,9 million d’élèves du préscolaire, primaire et secondaire publics avec 4,6 millions de prises en charge) est un projet initié par le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé Faure Gnassingbé dans le cadre de la construction progressive de l’assurance maladie universelle (AMU). C’est un programme d’assistance médicale au bénéfice des élèves des établissements publics (préscolaire au second cycle du secondaire) de l’enseignement général et technique du Togo.
Cette couverture maladie des élèves est mise en place pour garantir des soins de santé essentiels de qualité aux élèves.
Les bénéficiaires sont pris en charge gratuitement en cas de maladie, sur la base d’un panier de soins prédéfini.
Près de 2.204.138 élèves éligibles
Près de 2.204.138 élèves sont éligibles de droit à cette couverture. Peuvent bénéficier de cette assurance maladie, les élèves du primaire et secondaire régulièrement inscrits dans les établissements publics de l’enseignement général ainsi que ceux de l’enseignement technique.
Selon un rapport rendu public fin janvier 2025 par l’Institut national d’assurance maladie (INAM), le programme a mobilisé 356,026 millions de F.CFA. La prise en charge par élève est plafonnée à 30.000 FCFA par an. Plus de 213 411 feuilles de soins ont été utilisées : 73.141 consultations pour la région des Plateaux qui arrive en tête (133,339 millions F.CFA dépensés) et 70.250 consultations pour la région des Savanes (en deuxième position avec de 105,135 millions F.CFA dépensés). Viennent ensuite les régions Centrale (30.368 consultations pour 43.561millions de dépenses), Maritime (26.404 consultations pour 52,473 millions de F.CFA dépensés), de la Kara (11.141 consultations et 16,052 millions de F.CFA dépensés) et le Grand Lomé (2.107 consultations et 5.463 millions de F.CFA).
S’agissant des formations sanitaires éligibles, il y a les formations sanitaires publiques de niveau USP à CHP, la prise en charge en cas de référence au CHR ou au CHU sur autorisation (avec possibilité de dépassement du plafond au cas par cas) et les pharmacies des formations sanitaires publiques.
Les prestations concernent, les consultations, les hospitalisations, les analyses, les pharmacies et la petite chirurgie.
Référencement à un niveau de soins élevé et déplafonnement de la consommation
Dans la mise en œuvre du projet, certains cas de maladie ne peuvent être pris charge au niveau de soins USP1, USP2 ou CHP/HD et requièrent un référencement à un niveau supérieur CHR ou CHU. Ce référencement s’accompagne dans la quasi-totalité des cas d’un besoin de déplafonnement du montant de la prise en charge.
Les mécanismes de référencement et de déplafonnement définis ne sont pas encore systématiquement respectés par les prescripteurs sur le terrain. Les actions de sensibilisation et de formation conduites par toutes les délégations régionales devraient permettre d’adresser cette problématique.
Notons que les centres de santé publics prennent en charge les élèves bénéficiaires de School AMU sont les Unités de soins périphérique (USP), les Centres médico-sociaux (CMS), les Hôpitaux de districts ou Hôpitaux préfectoraux (HD) et les Centres Hospitaliers Régionaux et Centres Hospitaliers Universitaires (CHR et CHU) sur référencement validé par l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM). FIN
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