
Un an après le lancement de la phase 2 du projet national de reboisement par « contractualisation », les premières analyses dévoilent des résultats contrastés.
A Sokodé, en fin de semaine dernière, une rencontre présidée par le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Foli-Bazi Katari, a permis de dresser un bilan d’étape.
Avec 461,5 hectares reboisés par les prestataires en 2024, les taux de réussite varient considérablement selon les régions : 51 % dans la région Centrale contre 82 % dans la Kara. Les disparités se poursuivent pour le « projet bois énergie » où 83,63 hectares ont été reboisés, avec des performances de 52 % dans la région Maritime contre 83,33 % dans la région Centrale.
Une comparaison avec les résultats des structures publiques en 2023 révèle un tableau mitigé, notamment dans les régions de la Kara et des Savanes.
Les défis rencontrés incluent la pénurie de main-d’œuvre, les feux criminels, la transhumance et la sécheresse prolongée. A cela s’ajoute la nécessité d’une collaboration renforcée entre prestataires et autorités environnementales pour améliorer le suivi.

Face à cette situation, plusieurs recommandations ont été formulées, allant de la reprise du reboisement sur les sites où les résultats ont été insuffisants, au renforcement de la collaboration entre les prestataires et les directeurs régionaux et préfectoraux de l’environnement, pour un meilleur suivi.
Pour 2025, la priorité sera donnée aux sites communautaires et aires protégés d’au moins 7 hectares par préfecture.
Il faut noter qu’au cours de cette rencontre, un outil de géolocalisation des surfaces reboisées a été présenté. Il s’agit à travers cette application d’assurer un suivi en temps réel des opérations de reboisement à travers le pays.
Rappelons que le Togo s’est donné comme ambition de planter un milliard d’arbres d’ici 2030. FIN
Chrystelle MENSAH (Source: www.agroclimatique.tg)