« Les choses se précisent », affirment certains observateurs de la scène politique, suite à la nouvelle sortie du ministre togolais des affaires étrangères sur l’entrée du Togo dans l’Alliance des États du Sahel (AES).
Sur sa page Facebook, Robert Dussey a affirmé le 11 mars 2025 : « Le Togo envisage de rejoindre l’Alliance des États du Sahel (AES), une décision stratégique qui pourrait renforcer la coopération régionale et offrir un accès à la mer aux pays membres ».
« Une démarche qui suscite l’intérêt et marque un tournant dans la politique africaine », a-t-il ajouté.
Pour sa première sortie mi-janvier, le chef de la diplomatie togolaise n’avait pas exclu la possibilité du Togo de rejoindre l’AES: « Pour moi, ce n’est pas impossible », avait affirmé M.Dussey, lors d’un entretien jeudi dernier avec la chaîne de télévision Voxafrica.
« Demander aux populations (togolais et togolaise lambda) si le Togo veut rentrer dans l’AES. Vous allez voir leur réponse. Plus de 70% vous diront Oui, parce qu’aujourd’hui (…) les peuples africains veulent être eux-mêmes. Quand vous nous voyez, nous ne sommes contre personne », avait-il souligné.
Cette réaction avait suscité des commentaires au Togo et dans les grands médias. Qu’est-ce qui pousse le Togo à rejoindre l’AES ? Que gagnera le pays ? Quelle est véritablement la stratégie ? Autant de questions que se posent bon nombre d’observateurs.
Rappelons que les trois pays de l’AES (Burkina Faso, Niger, Mali) dirigés par des militaires – après des coups d’Etat – ont claqué les portes de la Communauté économique des pays de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) dont le Togo est membre fondateur. L’AES a été créée en septembre 2023. FIN
Junior AUREL
