
Le Dialogue science-politique sur l’intégration des incertitudes dans la prise de décision, tenu à Ouagadougou en décembre dernier a permis aux décideurs politiques, scientifiques et experts de toute l’Afrique, de débattre du rôle essentiel de l’intégration de la science du climat dans les processus de prise de décision dans un contexte d’incertitudes croissantes, posées par le changement climatique.
Organisé conjointement par WASCAL et GERICS, cet événement de haut niveau représente une étape importante dans la promotion de l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes et le renforcement de l’interface entre la science et la gouvernance en Afrique.
Tout au long des discussions, les participants ont souligné le potentiel transformateur des données climatiques, des technologies de pointe et des approches collaboratives pour relever les défis multidimensionnels du changement climatique.
« Le dialogue a défini l’incertitude comme un état de connaissance incomplète qui peut résulter d’un manque d’information ou d’un désaccord sur ce qui est connu », indique le communiqué issu de ce dialogue.
Selon le texte rendu public, une modélisation climatique précise, un meilleur partage des données et une intégration efficace des connaissances scientifiques dans les cadres politiques, sont indispensables pour atteindre les objectifs de développement durable.
L’événement a permis d’explorer plus en détail les complexités auxquelles sont confrontés les décideurs politiques dans la gestion des incertitudes et l’exploitation des données en libre accès pour guider les processus de prise de décision.
Les principales recommandations ont émergé de ce dialogue historique, reflétant un engagement commun à renforcer la résilience climatique de l’Afrique. FIN
Ambroisine MEMEDE