L’Allemagne apporte un soutien de 11 millions d’euros au Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour offrir des repas scolaires à 28 000 enfants dans le nord du Togo, une région touchée par les conséquences de la crise du Sahel.
Ce financement, octroyé via la Banque allemande de développement (KfW), permettra de fournir des repas quotidiens aux élèves des écoles maternelles et primaires des régions de la Kara et des Savanes. En plus de l’alimentation, le projet prévoit la réhabilitation de cuisines scolaires, la mise en place de foyers améliorés, la création de jardins et d’unités de moulins, ainsi que des formations en nutrition pour les enfants, parents et enseignants.
Selon Dr Moïse Ballo (directeur pays du PAM au Togo), cette initiative vise à renforcer la sécurité alimentaire tout en soutenant l’économie locale.
«Nous mettons en place des systèmes durables qui relient la production locale à l’alimentation scolaire, créant ainsi un puissant cycle de développement», a-t-il déclaré.
Le programme cible 110 écoles accueillant des réfugiés et des déplacés internes. Les denrées utilisées pour les repas seront achetées auprès de petits producteurs et de coopératives de femmes, favorisant ainsi l’économie locale.
L’ambassadeur d’Allemagne au Togo, Dr Claudius Fischbach, a souligné l’importance de cette aide pour la stabilité et le développement de la région.
«Nous sommes heureux de collaborer avec le PAM pour améliorer la sécurité alimentaire des enfants et pérenniser ces initiatives», a-t-il affirmé.
En partenariat avec la FAO, le ministère togolais de l’Agriculture et des organisations locales, le PAM fournira aussi des équipements et formations à 8 250 petits producteurs et 1 000 femmes en coopératives.
Ce programme s’inscrit dans l’objectif global du PAM au Togo, qui vise à soutenir 45 500 enfants dans 160 écoles primaires du nord du pays.
Le PAM, première organisation humanitaire mondiale, agit en faveur de la paix et de la stabilité en fournissant une assistance alimentaire aux populations touchées par les crises et le changement climatique. FIN
Bernadette AYIBE
