Sept membres de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC, opposition) dont Robert Olympio – l’un des cadres influents – ont été « définitivement exclus » pour « indiscipline caractérisée et aggravée », indique un communiqué de ladite formation politique.
Selon le communiqué rendu public ce dimanche, ces derniers sont renvoyés du parti pour leur « refus manifeste et délibéré de respecter la ligne politique et de se conformer aux décisions, directives et consignes du parti ».
Il s’agit de : Robert Adeblewo Kossi Olympio, Kenou Dzidzokou, Zokevo Kokou Obakou, Alphonse Agbeko Aklade, Mouhalidina Alfa-Sika, Goutante Oudanou, Jean-Jacques Sitou Messan Folly Têko.
« En dépit des directives, consignes et injonctions fermes, claires et maintes fois réitérées, que certains camarades élus conseillers régionaux se sont volontairement soustraits au respect de la ligne politique et de la vision du parti en prenant part aux réunions des Assemblées régionales et en se portant candidats aux élections sénatoriales », souligne le communiqué de cet important parti de l’opposition.
Par ailleurs précise le texte, « le représentant du parti à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), à qui le Bureau National a demandé de quitter l’institution, continue d’y siéger (…) Globalement, l’attitude des camarades mis en cause constitue une faute disciplinaire au sens des articles 48 des statuts, 33 et 34 du règlement intérieur, et, une faute disciplinaire lourde au sens de l’article 37 du règlement intérieur ».
Rappelons que les premières élections sénatoriales se tiendront le 15 février au Togo. 89 candidats (78 candidats sont issus des partis politiques et 11 candidats indépendants) sont en lice pour ce scrutin.
Au total 41 sénateurs seront élus au suffrage universel indirect par un collège électoral composé de l’ensemble des conseillers régionaux de la circonscription électorale et des conseillers municipaux de toutes les communes de la circonscription électorale.
Certains « poids lourds » de l’opposition dont l’ANC ont décidé de boycotter ces élections, qualifiant ce scrutin de « non évènement ». FIN
Junior AUREL