Originaires des pays Kabyès dans la région de la Kara, au nord du Togo, les luttes Evala constituent une partie d’un ensemble de rites initiatiques, qui marquent le passage à l’âge adulte pour les jeunes de 18 à 20 ans.
Depuis des lustres, ces luttes traditionnelles, au-delà de leur caractère initiatique, offrent un spectacle, on ne peut plus attractif, qui draine des dizaines de milliers de personnes de par le monde, au mois de juillet de chaque année.
Cette fois-ci, loin des arènes de la région de la Kara, les luttes Evala se sont transportées, ce mercredi 15 janvier à Aného, précisément à la place ACOFIN, qui accueille depuis le 12 janvier dernier, la dixième édition du Festival des Divinités Noires.
Les organisateurs du Festival ont mis les petits plats dans les grands pour conférer à la place ACOFIN un décor digne d’une arène d’EVALA, offrant le luxe au public de découvrir la splendeur de ces luttes traditionnelles.
Notons que la journée du 15 janvier a été également marquée par la prestation des différentes sociétés initiatiques, telles que les Botana de la préfecture de Tône, les Djinssa, les Kondonas de Pya, ainsi que le groupe de danse ACUDAMUPA.
La dixième édition du Festival des Divinités Noires fait son bonhomme de chemin et les jours qui restent sont prometteurs avec des spectacles et des activités artistiques à la hauteur de l’ambition des organisateurs.FIN
Gabriel Blivi
