Fin du projet « Savanes Motaog » à Korbongou : Bilan « satisfaisant »

Remise d'attestations

Plan International et ses partenaires Action Education (anciennement Aide et Action International), WiLDAF Togo, et le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) ont clôturé ce mardi 14 janvier à Korbongou (commune de Tône 4), les activités du projet « Engagement des Jeunes et des Femmes pour la Participation Citoyenne et la Cohésion Sociale dans les Savanes » (ENJEF-PACS), dénommé « Savanes Motaog ».

C’était au cours d’une cérémonie présidée par le ministre délégué auprès du ministre de la Sécurité et de la Protection civil, Saad Mohamede Ouro-Sama en présence du Prof. Kossiwa Zinsou-Klassou (ministre de l’action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme), Mme Awa Faly Ba (représentante résidente de Plan International Togo) et du gouverneur de la région des Savanes Affoh Atcha-Dédji.

Cette rencontre a réuni l’ensemble des parties prenantes, y compris les partenaires de mise en œuvre, les participants au programme, les autorités locales, les représentants de la société civile (FODES, REFED, UNIFESA).

Mme Awa Faly Ba 

L’objectif visé par cette cérémonie est de partager les résultats du projet avec toutes les parties prenantes (autorités, acteurs communautaires, organisations de la société civile et participants au programme), rappeler les rôles et responsabilités des différents acteurs après la fin du financement du projet, puis célébrer les succès enregistrés. Il a été aussi question d’organiser une exposition des produits réalisés par les participants au projet (bénéficiaires), de plaider pour une synergie d’actions et d’attirer l’attention sur les défis à relever afin d’encourager la mobilisation d’autres acteurs pour le maintien des acquis dudit projet.

Projet « Savanes Motaog »

Lancé depuis le 20 novembre 2020 à Dapaong (plus de 660 km au nord de Lomé), ce projet a été mis en œuvre dans les 16 communes et 69 cantons de la région des Savanes. D’un coût total de 1,7 milliard de F.CFA, pour une durée de 51 mois, il a bénéficié de l’appui financier de l’Union européenne et Plan International Suède, en collaboration avec l’Agence Suédoise pour le Développement International. Il a permis de renforcer la cohésion sociale dans la région des Savanes en promouvant les droits politiques et économiques des jeunes et des femmes, tout en renforçant les capacités des acteurs de la société civile et des institutions étatiques au niveau local.

Résultats phares du projet

Plus de 7.232 jeunes dont 5.732 jeunes femmes ont bénéficié de formations en entrepreneuriat, employabilité et compétences de vie. Ces formations ont été complétées par des stages, des apprentissages de métiers, des appuis matériels et des financements de plan d’affaires. La création de 1 018 groupes d’épargnes ont permis aux femmes d’épargner plus de 1,4 milliard FCFA. Le projet a aussi permis de toucher 50 902 personnes dont 37 858 femmes et 273 personnes handicapées. 20 OSC ont été soutenues pour renforcer leur participation citoyenne et leur collaboration avec les autorités locales.

Les officiels

De même, plus de 221 autorités locales ont été formées sur la gouvernance participative et la transparence, facilitant l’inclusion des jeunes et des femmes dans les décisions locales. De plus, 71 CLPEV ont renforcé leurs capacités et mènent des actions de sensibilisation pour prévenir l’extrémisme violent dans la région.

Le projet « Savanes Motaog » a également mobilisé 15 médias dont 12 locaux, pour diffuser des messages de paix et soutenir le dialogue communautaire. Il a permis à Plan International et ses partenaires de développer de nouveaux 11 projets complémentaires en cours d’exécution.

En clôturant ce projet, le ministre délégué, Saad Mohamède Ouro-Sama a félicité toutes les parties prenantes pour les résultats obtenus et invité Plan International et ses partenaires de continuer à accompagner le gouvernement dans ses efforts pour la résilience des populations dans la région.

Selon Mme Awa Faly Ba, le projet a permis de poser les bases pour de nouvelles initiatives et projets en réponse à la crise sécuritaire.

« Grâce à l’implication de tous les acteurs, y compris les partenaires de mise en œuvre, les autorités locales et nationales, les OSC et les structures à base communautaire, le projet a atteint des résultats significatifs », a-t-elle salué. FIN

De Dapaong, Julien SAMA