La 10ème édition du Festival des divinités noires se tiendra du 12 au 19 janvier à Glidji et à Aného (environ 45 km à l’est de Lomé), annonce faite jeudi par les organisateurs lors d’une conférence de presse.
Le Festival des Divinités Noires – organisé par l’Association Acofin – fait la promotion du patrimoine culturel africain dans toute sa dimension.
La conférence de presse tenue à Aného, a permis au comité d’organisation, de dévoiler au public, les activités inscrites au programme.
La rencontre a mobilisé des professionnels des médias publics et privés venus de Lomé (Togo) et du Bénin. Cette manifestation s’inscrit dans la dynamique de la revalorisation de la richesse du patrimoine culturel et ancestral. L’objectif est de susciter davantage la mobilisation et la participation des populations aux différentes activités au programme.
La rencontre a permis d’expliquer aux journalistes le caractère endogène du festival, son impact sur la société et les innovations apportées à cette édition. C’est également une occasion pour le comité de présenter au public un catalogue des activités retenues pour la circonstance.
– Variété d’activités-
Il s’agit entre autres de la messe du Fâ par les babalayo du Nigeria, du Togo et du Bénin. Le Fâ est un art divinatoire pratiqué traditionnellement par les populations du golfe du Bénin, notamment par les yorubas du Nigeria et du Bénin ainsi que les fons. Cet art est aussi pratiqué au Togo.
Il y aura aussi le défilé des couvents et des sociétés initiatiques d’Afrique et de sa diaspora des Amériques, la projection de film et l’initiation à la danse Samba et à la musique afro-brésilienne Maracatu. Sont également prévus, des conférences-débats, la prestation des groupes folkloriques, le vernissage sur l’exposition, le concours des danses et musiques afro-brésiliennes, tchessikoko, le concert party, la traversée de la lagune par les Zangbéto.
La prestation des sociétés initiatiques, la caravane, le concert musical seront d’autres temps forts de l’événement.
La conférence de presse a été animée par Vincent Harisdo, membre du comité d’organisation. Pour lui, cette 10ème édition du festival des divinités noires est dédiée au Brésil et permettra à la jeunesse de réapproprier sa culture, de faire savoir que la culture a quelque chose qu’on doit défendre et porter de plus en plus vers l’avant.
Ce festival vise à créer le lien social avec pour particularité de relever le lien qu’il y a entre l’Afrique et les Amériques en général et entre le Togo et le Brésil en particulier sur le plan social, culturel, cultuel et spirituel.
Selon lui, l’événement vise également à rendre hommage à l’ambassadeur du Brésil Nei Futuro Bitencourt, décédé le 13 décembre à Lomé d’une crise cardiaque. Ce dernier s’est beaucoup investi dans la préparation de ce festival.
« Le festival va avoir une forte spiritualité et le sens très prononcé de l’idée de la culture en lien avec la spiritualité, le social et le culturel », a-t-il indiqué.
Il a souligné que le festival des divinités noires permettra de célébrer le lien et l’hommage à la diaspora en vue de montrer que le Togo a une ouverture sur le monde.
Rappelons que le Festival des Divinités Noires a été institué en 2006. FIN
D’Aného, Kodjo