L’économie togolaise est en pleine transformation, fruit de diverses actions gouvernementales. Le pays s’affirme aujourd’hui comme un modèle de résilience et de dynamisme économique en Afrique de l’Ouest. Portée par des réformes structurelles ambitieuses et des décisions stratégiques prises par le chef de l’État Faure Gnassingbé, l’économie du pays enregistre des progrès notables dans plusieurs secteurs.
Depuis des années, le Togo est engagé dans un vaste chantier de moderniser son économie et de renforcer son attractivité. Ces réformes, inscrites dans le Plan national de développement (PND) puis dans la Feuille de route gouvernementale, s’articulent autour de plusieurs axes.
Ce sont entre autres l’amélioration du climat des affaires, l’un des domaines où le Togo s’est particulièrement distingué ; la réduction des formalités administratives avec la création d’entreprises qui se fait désormais en moins de 24 heures ; la simplification des procédures douanières avec l’implémentation de la plateforme numérique Sydonia World, etc.
Ne peuvent pas être oubliés l’accès facilité au crédit pour les petites et moyennes entreprises (PME), le développement des infrastructures, la promotion des énergies renouvelables et des télécommunications, faisant du pays un des plus grands réformateurs du monde.
La situation économique est bonne
La quatrième session du Comité National de Crédit (CNC) de l’année 2024 tenue mi-décembre à Lomé a révélé des avancées salutaires en la matière. Le ministère de l’Économie et des Finances a présenté un état des lieux de la situation économique et financière du pays, mettant également en avant les perspectives pour l’année 2025.
Le Togo avait projeté un taux de croissance économique de 6,6 % pour 2024 après 6,4 % en 2023. Cette prévision du taux a dû être revue à 6,3 % en raison d’une consolidation moins soutenue que prévu dans les secteurs secondaire et tertiaire.
« Après neuf mois d’activité, les indicateurs de conjoncture économique ont indiqué une consolidation moins soutenue qu’attendue de l’activité dans les secteurs secondaire et tertiaire, contrairement au secteur primaire qui a affiché une plus forte résilience face aux effets négatifs des aléas climatiques. Cette évolution a conduit à une révision à la baisse de la progression de l’activité économique. Ainsi, le taux de croissance économique est attendu à 6,3% en 2024, en diminution de 30 points de base par rapport à la prévision initiale », avait expliqué Essowè Georges Barcola (ministre de l’économie et des finances) lors de la quatrième session du CNC.
Il est prouvé que le secteur primaire, en revanche, fait preuve de résilience, en dépit des aléas climatiques. En ce qui concerne l’inflation, des progrès fort appréciables sont à noter.
Le taux moyen a baissé à 3,4 % à fin septembre 2024, contre 5,7 % sur la même période l’année passée, et cela grâce à la baisse des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux et à la stabilité des prix des carburants.
Baisse du taux d’inflation
Quant au taux d’inflation moyen, il s’est établi à 3,4% à fin septembre 2024, contre 5,7% à la même période de l’année précédente.
Cette orientation baissière du taux d’inflation, a expliqué le ministre « est en lien avec la détente des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux et la stabilité des prix à la pompe des produits pétroliers ».
S’agissant de la dette publique, elle reste maîtrisée. La dette publique représente 64 % du Produit intérieur brut (PIB) à fin juin 2024, consolidant alors un cadre macroéconomique qui est nettement favorable au développement.
L’économie togolaise est sur une trajectoire ascendante, mais le maintien de cette dynamique nécessitera une gestion prudente de la dette publique ; un renforcement des investissements dans le capital humain, notamment dans l’éducation et la formation professionnelle ; une meilleure inclusion des régions ; la multiplication des services sociaux de base, etc.
Les banques et les systèmes financiers décentralisés ont « maintenu leurs concours à l’économie, avec une évolution plus vigoureuse pour les banques », avait noté M.Barcola.
Le montant des nouveaux crédits mis en place au cours des neuf premiers mois par les banques au profit des opérateurs économiques du Togo s’est élevé à 645 milliards, en hausse de10% par rapport au niveau enregistré à la même période de 2023.
Quant au volume des crédits octroyés par les institutions de microfinance aux agents économiques, il est ressorti à 218 milliards, non loin des 220 milliards accordés à la même période de 2023. FIN
Edem Etonam EKUE