« Un quart des personnes vivant avec le VIH, soit plus de neuf millions de personnes, n’ont pas accès à des traitements qui pourraient leur sauver la vie », a alerté António Guterres (Secrétaire général de l’ONU) à l’occasion de la journée mondiale du sida.
Le 1er décembre, le monde entier commémore la Journée mondiale du sida. Les gens du monde entier s’unissent pour apporter leur soutien aux personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus, et pour se souvenir de ceux qui ont perdu la vie à cause du sida.
Thème retenu cette année : « Suivons le chemin des droits – Notre santé, nos droits ». A cette occasion, le secrétaire général de l’ONU invite tous les dirigeants et dirigeantes à s’inspirer dudit thème et à suivre le chemin des droits.
Selon António Guterres, « un quart des personnes vivant avec le VIH, soit plus de neuf millions de personnes, n’ont pas accès à des traitements qui pourraient leur sauver la vie ».
« Mettre fin d’ici à 2030 à la menace que fait peser le sida sur la santé publique est possible. Pour y parvenir, il faut toutefois faire tomber les barrières qui empêchent les gens de recevoir des services vitaux », souligne-t-il.
Les lois, politiques et pratiques discriminatoires, poursuit-il, « punissent et stigmatisent les plus vulnérables – en particulier les femmes, les jeunes filles et les minorités – en les empêchant d’obtenir des moyens de prévention, des tests, des traitements et des soins qui ont fait leurs preuves ».
« La Journée mondiale du sida de cette année est l’occasion de rappeler que le combat contre le sida peut être gagné si les dirigeants et dirigeantes adoptent une approche fondée sur les droits de sorte que toutes et tous – en particulier les plus vulnérables – puissent bénéficier sans crainte des services dont ils ont besoin », précise António Guterres.
« La solidarité internationale et les droits humains sont à l’origine des progrès remarquables accomplis dans la lutte mondiale contre le VIH », salue le chef de l’ONU avant d’affirmer : « Le sida peut être vaincu si les droits de chacun et chacune, partout dans le monde, sont protégés ».
Le VIH reste un problème majeur de santé publique à l’échelle mondiale. Selon l’OMS, on estimait à 39,0 millions [33,1 à 45,7 millions], le nombre de personnes vivant avec le VIH à la fin de 2022, dont plus des deux tiers (25,6 millions) dans la Région africaine de l’OMS.
En 2022, 630 000 personnes [480 000 à 880 000] sont mortes de causes liées au VIH et 1,3 million [1,0 à 1,7 million] de personnes ont contracté le VIH. FIN
Edem Etonam EKUE