Le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (SP/CNLS-IST) a présenté le 29 novembre, la situation du Togo, ainsi que les actions à mener pour l’atteinte des objectifs à l’horizon 2030. C’était lors d’une conférence de presse à laquelle ONSIDA et la société civile ont été représentées.
Le rapport 2024 indique que la prévalence du Vih tourne autour de 1,6% au Togo, ce qui fait à peu près 105 000 personnes vivant avec le VIH. Le document souligne que 90 000 d’entre-elles sont sous traitement antirétroviraux, ce qui fait un taux de couverture de 86%.
Pr Vincent Pitché (Coordonnateur du Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles, SP/CNLS-IST), il y a eu un progrès.
« Ce qui est très important, c’est qu’il y a un progrès qui a été réalisé. Car les autorités ont décrété la gratuité des médicaments antirétroviraux depuis 2008, ce qui a facilité l’accès aux médicaments. Il y a également eu une décentralisation des services. Et la mobilisation de la société civile a permis d’avoir ces résultats qui sont très importants », a expliqué Pr Pitché (Coordonnateur du SP/CNLS-IST), soulignant que le pays a aussi fait beaucoup d’efforts sur le droit d’accès à la santé à ces personnes, ce qui explique ces résultats.
Des défis à relever
« Il nous reste un gap de 10 points pour atteindre les 95% des objectifs internationaux. Donc il faut que d’ici 2027 à peu près, que le taux passe de 86% à 95%. On a de d’énormes défis en termes de programmes de transmission mère enfants parce que maintenant il faut aller vers la triple élimination du VIH, de la syphilis et de l’hépatite chez l’enfant. Et malheureusement, on a encore des taux de transmission de mère à l’enfant qui sont un peu élevés », a expliqué le spécialiste.
Il a dit qu’il nous vraiment relever le défi de l’élimination de la contamination chez les enfants, qui est une contamination mère à l’enfant. Il a déploré les perdus de vue et la stigmatisation persistante des enfants. Les violences basées sur le genre sont par ailleurs, des points au cœur des actions du ministère de l’action sociale.
Relever ces défis, permettrait au pays Donc il y a beaucoup de défis à relever sur ces points-là pour que d’atteindre les 95% d’ici 2026-2027, en vue de prétendre arriver à mettre fin à l’épidémie de Sida comme problème de santé publique d’ici à 2030.
« C’est pour ça qu’au niveau national, nous sommes collectivement en phase d’accélération de nos plans d’action. On veut vraiment accélérer en prenant en compte les points forts et les points faibles qu’on a identifiés collectivement, sur lesquels le diagnostic est consensuel entre toutes les parties prenantes ».
Activités marquantes de la JMS 2024
Notons que plusieurs activités sont inscrites au programme de la JMS 024 : un match de football et remise des Togo PEPFAR Awards.
Rappelons qu’une campagne de dépistage VIH, syphilis et Hépatite B a démarré depuis le 26 novembre le long du corridor Abidjan-Lagos avec une mobilisation sociale à travers tout le pays. Cette campagne prendra fin le 2 décembre. FIN
Viviane N’SOUVI