Le festival de films alimenterre de OADEL (Organisation pour l’Alimentation et le Développement Local) se poursuit. Il s’agit d’une série de projections de films, suivies de débats, dont l’objectif est d’éduquer la population et d’éveiller sa conscience sur les enjeux alimentaires.
Mardi soir, la projection a abordé la question des pesticides et leurs impacts sur la vie. La thématique a regroupé plusieurs femmes sur l’esplanade de la Mairie d’Akodéssewa.
Selon Thierry Tsogbalé (facilitateur à OADEL), ces projections s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du projet de OADEL intitulé « Pari Alimenterre« .
« C’est un projet qui vise l’amélioration de la résilience des ménages à l’insécurité alimentaire. Ces femmes ne sont pas productrices de pesticides, mais elles en sont consommatrices. Et nous voulons les aider à comprendre que les produits qu’elles vont acheter au marché sont majoritairement issus d’agriculture avec produits chimiques », a expliqué M.Tsogbalé.
Les mêmes projections ont été fait à l’intérieur du pays, à l’endroit des maraichers, pour attirer leur attention sur la dangerosité des produits et les amener à opter pour les alternatives agro-écologique pour changer leurs pratiques culturales. Ils seront mis en relation avec les ménages, afin que, du champ à l’assiette, OADEL est sûr de pouvoir contrôler toute la chaine. Notons qu’une trentaine de films seront projetés et feront l’objet de débat. FIN
Ambroisine MEMEDE