Economie : La CCI-Togo à l’honneur sur le site de la foire de Lomé, le riz togolais magnifié

Echange de documents entre Dr José Kwassi Symenouh et Mme Yvonne Abah...

Le tapis rouge a été dressé mercredi à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI Togo) sur le site du Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF) où se déroule la 19ème foire internationale de Lomé.

Cette journée dédiée à la CCI-Togo a été marquée par trois grands temps forts : un grand panel autour du thème : « L’entrepreneuriat au cœur du développement : rôle de la CCI-Togo et des organisations intermédiaires dans l’accompagnement des TPME », la signature d’un accord-cadre avec les producteurs, transformateurs et commerçants de la filière rizicole – dans le cadre du Projet d’Appui à la Valorisation du Riz Togolais (PAVRIT), qui vise à soutenir la production locale et à promouvoir le riz togolais – et la visite des stands.

Le panel

Pour le débat, les échanges entre élus consulaires, entrepreneurs, experts et étudiants ont été un véritable rendez-vous du donner et du recevoir.

Pour l’accord-cadre, les documents ont été signés par le président de la CCI Togo Dr José Kwassi Symenouh et Mme Yvonne Abah, qui représente les producteurs, transformateurs et commerçants de la filière rizicole.

Projet ambitieux, le PAVRIT vise à promouvoir davantage le riz local et s’articule autour de deux axes : le soutien technique et financier aux producteurs de riz et le renforcement du réseau des acteurs de la chaîne de valeur rizicole au Togo.

Le projet vise également à créer des emplois, à renforcer la production du riz local pour assurer sa disponibilité et réduire à long terme la dépendance vis-à-vis des importations.

Vue partielle de l’assistance…

« Ce projet ne peut se faire sans la collaboration des acteurs concernés, c’est-à-dire les producteurs, les transformateurs et les commerçants de riz. Dans ce protocole d’accord que nous venons de signer, toutes les clauses qui regroupent nos engagements respectifs y sont mentionnés ce qui permet de travailler ensemble sur des termes de référence concrets fiables pour l’avancement et la réalisation du projet PAVRIT », a indiqué Krystel Dicoh (commissaire au commerce à la CCI-Togo et coordonnatrice du projet).

Une aubaine

« A travers le projet PAVRIT, c’est tout un ensemble d’actions qui vont être mises en œuvre pour valoriser la visibilité du riz, sa commercialisation et sa consommation. Aujourd’hui, il faudrait que toute la population sache que nous avons un riz de qualité produit par des producteurs locaux », a-t-elle ajouté.

Pour les acteurs de la filière rizicole du Togo, ce partenariat avec la CCI-Togo est une aubaine qui porte déjà des fruits sur le plan national et international.

« Ce partenariat est fondamental dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de la riziculture de deuxième génération et vient renforcer les ambitions agricoles du gouvernement togolais. Nous sommes convaincus que cette collaboration permettra de dynamiser la production, la transformation et la commercialisation du riz local pour atteindre l’autosuffisance alimentaire », a confié la représentante des producteurs de riz au Togo.

Visite des stands

Le PAVRIT s’inscrit pleinement dans la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture 2019-2023, document élaboré par le ministère de l’agriculture, de la production animale et halieutique.

L’objectif du gouvernement togolais est d’atteindre une production de 115.087 tonnes de riz d’ici 2030, afin de satisfaire les besoins nationaux.

Le 10 octobre dernier lors du lancement de la 5ème édition du Mois du Consommer Local à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), la CCI-Togo a réuni les acteurs de la filière rizicole pour une session d’échanges constructive, rencontre au cours de laquelle le projet a été largement exposé aux producteurs.

Photo de famille

Toujours dans le cadre dudit projet, la CCI-Togo a fait des dons de sacs de riz au Centre de Formation Scolaire et Professionnelle pour Aveugles à Kpalimé, connu sous le nom de Village de la Lumière. Le même geste a été fait au centre Aklala Batik, qui forme de jeunes filles en situation difficile dans un cadre artisanal. FIN

Chrystelle MENSAH