Togo : Des journalistes culturels outillés sur le vocabulaire du Slam

Journalistes et formateurs...

Une vingtaine de journalistes culturels ont bouclé ce samedi à l’Institut français de Lomé, trois jours de formation, visant à les outiller sur la discipline artistique du slam, a constaté une journaliste de l’agence Savoir News.

Cette rencontre, organisée par le Consortium des Industries de Slam du Togo (CIST), en collaboration avec l’Association des Journalistes Unis pour II promo, s’inscrit dans le cadre de la troisième édition de la Coupe du Monde de Slam Togo 2024.

Cette rencontre vise à outiller les journalistes à se familiariser avec le vocabulaire au niveau du slam.

« Cette formation est initiée à l’endroit des journalistes culturels togolais, afin qu’ils portent haut les valeurs défendues par le slam et l’art en général. Au prime abord, on aimerait que ces journalistes puissent relayer l’information au plus haut niveau. Notre attente a été comblée parce que les journalistes présents ont interagi avec professionnalisme et nous avons aussi compris que le message est passé à leur niveau », s’est réjoui Sena Ayao Agbodjalou (Chargé de communication de la Coupe du Monde de Slam Togo 2024).

Des journalistes culturels, en pleine formation

Au cours de ces trois jours de formation, trois thèmes ont été débattus : « Le Slam en général en particulier au Togo », « La professionnalisation du Slam en Afrique cas spécifique pour le Togo », « Les valeurs africaines à promouvoir au concert des Nations, Car, de la Coupe du Monde de Slam Togo 2024 ».

« Le thème sur lequel j’ai débattu aujourd’hui, vise à promouvoir les valeurs africaines au concert des Nations, notamment la Coupe du Monde de Slam qui se déroule au Togo. Aujourd’hui, l’ambiance est bon enfant et j’ai beaucoup aimé la tension (…) », a expliqué Rodrigue Ndzana (Formateur/Artiste Slameur/Comédien et écrivain).

Le slam, a-t-il poursuivi, c’est de l’art oratoire, des poèmes libres où le but est de passer un message à travers des techniques oratoires comme les vers, les rimes, les métaphores, les expressions faciales, afin de captiver le public et l’impressionner.

Pour menteur Ambulant (Formateur/Artiste Slameur), le slam c’est la renaissance de l’art du griot.

« Cette formation de trois jours à l’endroit des journalistes culturels vient à point nommé consolider les acquis du journaliste culturel. Le premier jour, nous avons parlé des généralités du Slam. La seconde journée était une communication sur le thème de cette Coupe du Monde qui a trait à la professionnalisation du métier du slam. Ce jour, qui représente le dernier jour de cette formation, a permis de débattre sur les valeurs africaines vis-à-vis du slam. Cela nous a redonné de l’oxygène », a confié Macel Ayi Atayi (Participant/Président de l’Association des Journalistes Unis pour la promotion de la Culture au Togo/JUCUT).

Aujourd’hui, a-t-il ajouté, nous serons à même en tant que journalistes de pouvoir améliorer nos écrits, apporter de l’oxygène aux traitements de nos informations.

Notons que la finale de la Coupe du Monde de Slam connaîtra son vainqueur ce samedi à l’Institut français de Lomé. FIN

Bernadette AYIBE