Restauration et gestion des mangroves : Des CFL et OPFA de quatre communes formés à Lomé sur les « techniques plaidoyers »

Les participants

Des Comités féminins locaux (CFL) et des organisations des Producteurs Forestiers et Agricoles (OPFA) de quatre communes (Lacs 1, Lacs 2, Lacs 4, Vo 2) ont bouclé mercredi à Lomé, deux jours de formation sur les « techniques plaidoyers ».

La rencontre est organisée par INADES-Formation Togo en partenariat avec Inter pares, grâce à l’appui technique et financier d’Affaires Mondiale Canada.

Elle s’inscrit dans le cadre du projet « Action Climatique Féministe en Afrique de l’Ouest (ACF-AO)  » exécuté sur la période d’avril 2023 à mars 2026 dans les quatre communes.

Vue partielle des participants

L’objectif global du projet est d’accompagner les communautés riveraines de la mangrove du littoral à développer une résilience face aux changements climatiques avec des actions centrées sur la résilience de la femme.

Spécifiquement, le projet vise à accompagner la restauration et la gestion de la mangrove à travers les études de référence, les actions de sensibilisation, la formation des communautés riveraines, le plaidoyer et l’appui à l’amélioration du cadre de gouvernance locale de la mangrove.

« Nous avons décidé de former ces femmes sur ce projet, afin de les accompagner à ce qu’elles puissent faire des actions de plaidoyer et gérer tout ce qui est complexe au niveau des mangroves, et qu’elles puissent également tirer le maximum possible de ces ressources naturelles. Dans le processus de cette formation, les femmes ont identifié qu’il y a des problèmes d’insalubrités au niveau de ses mangroves et nous voulons qu’elles soient outillées, qu’elles puissent aller au niveau des décideurs pour plaider à ce qu’il y ait une gestion saine de ce littoral. Après cette formation, les femmes vont élaborer un argumentaire, un plan de plaidoyer sera élaboré par chaque commune », a expliqué Laré Damgal Nouanou (Chef projet ACF-AO).

Vue partielle des participants

Le plaidoyer, a-t-il poursuivi, « est une série d’activités qu’on mène auprès des décideurs de sorte à ce que ces décideurs puissent améliorer, changer l’état qui est un état négatif vers un état positif pour la prise des lois et des décisions pour que la communauté puisse vraiment impacter et jouir du fruit de leur niveau ».

« Nous sommes outillés sur ce que sait qu’un plaidoyer, sa définition et son objectif. Étant au niveau du littoral, il faut nécessairement planter des mangroves pour empêcher l’érosion et pour donner la chance aux poissons de pouvoir se produire et de bien nager afin que la population ait de quoi se nourrir. Nous qui sommes ici pour apprendre sur le plaidoyer, avons l’obligation d’aider nos communes, nos chefs de villages et les chefs quartiers à savoir l’importance et le rôle des mangroves afin qu’ils puissent donner un accès favorable pour que ces plants soient reboisés au bord de notre Lacs », a confié Miwonougnoè Sassou (Participant/Secrétaire du Groupement N’Tifafa).

Vue partielle des participants…

« En tant que femme leader, je pense que cette formation m’a appris beaucoup de choses comme par exemple la prise de la parole en public. J’irai également faire de la sensibilisation dans mon village », a laissé entendre Victoire Adan Hogan (Participante et Trésorière du groupe Mokpokpo/Commune Vo 2). FIN

Bernadette AYIBE