« La seule solution trouvée actuellement, c’est de prolonger les congés de maternité au niveau de la région », a déclaré Dr Melchior Aïssi (Directeur général de l’Organisation ouest africaine de la santé, OOAS) face à l’impact de la pollution atmosphérique sur les nouveau-nés et enfants de moins de 5ans.
« La pollution de l’air est la 2ème cause de décès de nouveau-nés et des enfants de moins de 5ans. La deuxième cause des consultations dans nos pédiatries constitue cette infection broncho-pulmonaire d’enfants, du fait de leur exposition très tôt à l’air ambiant parce que ces enfants ont une immaturité pulmonaire. Des décès sont parfois enregistrés », a déclaré Dr Melchior Aïssi à l’agence Savoir lors d’une interview exclusive.
Selon ses explications, les investigations ont montré que se sont très souvent des enfants d’intellectuels dont les mamans se trouvent en situation de travail.
« Quand nous avons poursuivi un peu plus loin, nous avons retrouvé que c’est du fait que les maman devraient laisser les enfants très tôt pour reprendre leur activités génératrices de revenus ou de fonctionnariat, puisque nos législations ne permettent aux nourrices de rester auprès de leurs enfants que trois à quatre mois, a-t-il poursuivi.
Vers une prorogation des congés de maternité
Les mamans sont obligées de les amener à la crèche, donc de les trimbaler à l’air libre ambiant, alors que leurs poumons ne sont pas encore à même d’être très agressés par tout ce qui se trouve dans l’air ambiant. Et l’OOAS doit pouvoir tout faire pour trouver la solution, a souligné le directeur de l’organisation.
« Il faut maintenant tout faire pour que ces enfants ne soient plus exposés à l’air ambiant, mais beaucoup plus protégés auprès de leur maman. Et l’OOAS pense que nous allons diminuer non seulement cette infection au niveau des nouveau-nés et de la petite enfance, mais nous allons mieux les protéger pour le bien de la communauté et pour toute l’Afrique », a-t-il ajouté.
« La seule solution trouvée actuellement, c’est de prolonger les congés de maternité au niveau de la région. Les chefs de l’Etat de la région nous ont confié qu’à l’horizon 2050, que notre région affiche les meilleurs indicateurs possibles de la santé et c’est ce à quoi nous nous attelons », a dit Dr Melchior Aïssi (Directeur général de l’Organisation ouest africaine de la santé, OOAS). FIN
Ambroisine MEMEDE