Une délégation d’investisseurs belges séjourne à Lomé depuis jeudi, dans le cadre d’une mission de « prospection ». Composée d’opérateurs économiques, cette mission vise à découvrir les opportunités d’affaires et définir les termes de futures collaborations avec les entreprises togolaises.
Les secteurs concernés par cette mission sont, entre autres, l’agriculture, l’assainissement, les infrastructures et l’énergie.
Une séance de travail a été organisée, axée sur les atouts économiques du Togo et ses infrastructures. Les discussions ont notamment porté sur l’amélioration du climat des affaires, la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) et le Port de Lomé.
Le Port de Lomé – seul port en eau profonde de la côte ouest africaine pouvant accueillir des navires à fort tirant d’eau – a connu ces 10 dernières années, une mutation progressive de ses infrastructures, qui s’affichent, aujourd’hui, comme les plus modernes de la sous-région ouest africaine et faisant partie des meilleurs au plan continental.
La PIA a signé 18 contrats d’installations industrielles, dont 6 unités déjà opérationnelles, employant plus de 2000 personnes. Ces unités sont dédiées à divers secteurs tels que la fabrication de chaussures, d’assiettes, de biostimulants et de produits pharmaceutiques.
Le projet couvre une superficie de 410 hectares et bénéficie d’un financement global de plus de 260 milliards de FCFA, avec pour objectif la création de 25.000 emplois directs à terme.
« Aujourd’hui, plus que jamais, le Togo offre un environnement d’affaires favorable, soutenu par des réformes ambitieuses pour faciliter l’investissement et renforcer la croissance des secteurs clés », a indiqué la ministre en charge de la promotion des investissements, Manuella Modukpe Santos.
« En 2023, nos échanges commerciaux ont atteint près de 58 millions d’euros d’importations togolaises depuis la Belgique et 4,6 millions d’euros d’exportations », a-t-elle précisé.
Pour sa part, l’ambassadrice de Belgique, Sandrine Platteau, a exprimé son enthousiasme quant aux perspectives de collaboration entre les deux pays. Elle a souligné l’intérêt croissant des entreprises belges pour le marché togolais, en raison de sa position stratégique en Afrique de l’Ouest.
Avant les Belges, le Togo avait accueilli d’autres opérateurs économiques, notamment des Marseillais, des Britanniques et des Canadiens. Objectif principal visé : attirer davantage d’investissements étrangers. FIN
Edem Etonam EKUE