Le paludisme, maladie potentiellement mortelle qui sévit principalement dans les pays tropicaux et subtropicaux, a été totalement éradiqué en Egypte, a annoncé dimanche l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
L’Egypte a officiellement reçu la Certification de l’élimination du paludisme, document remis à Dr Khaled Abdel Gahfar (vice-Premier ministre égyptien pour le développement humain et ministre de la Santé) par Mme Hanane Hassan Balkhi (directrice régionale de l’OMS pour le Moyen-Orient).
Dans son communiqué, l’OMS a qualifié ce résultat de « véritablement historique » et d’aboutissement de près d’un siècle d’efforts pour éradiquer la maladie.
« Le paludisme est aussi ancien que la civilisation égyptienne elle-même, mais la maladie qui a frappé les pharaons appartient désormais à son histoire et non à son avenir », a souligné ce communiqué signé du directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.
« La certification de l’Egypte comme pays exempt de paludisme est véritablement historique et témoigne de l’engagement du peuple et du gouvernement égyptiens à se débarrasser de ce fléau ancestral », a-t-il précisé.
Au plan mondial, 44 pays et un territoire ont été certifiés exempts de paludisme.
Le paludisme sévit principalement dans les pays tropicaux et subtropicaux. C’est dans la Région africaine de l’OMS que l’on dénombre la grande majorité des cas de paludisme et des décès imputables à cette maladie, pour la plupart causés par le parasite Plasmodium falciparum.
C’est en Afrique subsaharienne que le risque de paludisme est le plus élevé ; en 2022, presque la moitié de tous les décès dus au paludisme dans le monde se concentrait dans 4 pays de cette région – Nigéria (31,1 %), République démocratique du Congo (12,3 %), Niger (5,6 %) et République-Unie de Tanzanie (4,4 %). FIN
Junior AUREL