Le « Pacte pour l’Avenir », document adopté le 22 septembre dernier par les dirigeants mondiaux pour protéger les besoins et les intérêts des générations présentes et futures, était jeudi au cœur d’une rencontre d’échange entre les responsables du Système d’information des Nations unies (CINU) et des professionnels des médias.
Il était question de prendre connaissance du contenu de ces engagements librement signés par les gouvernants au nom de leurs peuples lors de la 79è session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, et de sensibiliser les journalistes sur leur rôle d’accompagnement et de suivi du respect desdits engagements.
Selon Adri Ayawovi Bonchemin (assistant à l’information publique au CINU), nous devons agir pour un avenir commun. Et ce pacte est un nouveau contrat social auquel les dirigeants du monde entier, y compris ceux du Togo, ont souscrit le 22 septembre dernier en vue de lutter ensemble pour un avenir meilleur et durable. A ce pacte, sont annexés deux autres contrats que sont le pacte numérique mondial et la déclaration sur les générations futures.
« Il est clair qu’à ce jour, l’atteinte des ODD telle que prévue pour 2030 est quasiment impossible. La promesse faite par les dirigeants du monde en 2015, de ne laisser personne de côté et d’assurer un développement durable en 2030 est donc en péril. C’est ce qui a amené les dirigeants à réfléchir à comment faire pour accélérer ces objectifs et prendre de nouvelles mesures pour l’avenir de notre planète. Donc, ils ont signé un pacte nommé Pacte pour l’avenir. L’objectif est de pouvoir renforcer le système multilatéral dans le monde pour répondre aux défis mondiaux actuels et futurs », a expliqué M. Adri.
Pour Mme Nadia Zibilila (responsable du Centre d’information des Nations unies), il s’agit d’abord, d’informer les professionnels des médias que le 22 septembre dernier, il y a eu un pacte pour l’avenir qui a été librement signé par les Etats à New York au cours de l’Assemblée générale des Nations unies.
« Et nous avons échangé avec les médias, pour voir comment ils vont informer les populations de l’existence de ce pacte, son contenu, en quoi il engage les Etats et les populations. Nous attendons que les journalistes continuent à jouer leur rôle de gendarme, à faire le suivi de la mise en œuvre des mesures comprises dans le pacte. Aujourd’hui, nous reconnaissons que les Etats ne sont pas en mesure d’atteindre les ODD à l’horizon 2030, d’où le pacte », a-t-elle souligné.
« A la suite de cet atelier d’échange, les professionnels des médias ont en leur possession, le pacte pour l’avenir et ses annexes et nous espérons qu’ils sont bien outillés, avec les clés de lectures et les éléments de langage en vue d’une meilleure exploitation », a dit Mme Estelle Koudjonou (trésorière de l’OTM).
Notons que le Pacte qui a fait l’objet d’échanges avec les journalistes, est un engagement négocié au niveau intergouvernemental et qui oriente les signataires vers l’action. Il regroupe 56 mesures subdivisées en 5 chapitres : le développement durable et le financement du développement ; la paix et la sécurité internationales, la science, la technologie et l’innovation et la coopération numérique; les jeunes et les générations futures ; et la transformation de la gouvernance mondiale. Les participants ont pris connaissance de toutes ces mesures lors de cette session organisée par l’Observatoire togolais des médias (OTM). FIN
Ambroisine MEMEDE