Les élus consulaires de la nouvelle équipe dirigeante de la Chambre de Commerce et d’industrie du Togo (CCI Togo) se sont retrouvés ce jeudi à Lomé dans le cadre d’une rencontre visant à les outiller sur les nouveaux textes régissant la Chambre consulaire, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Venus de toutes les régions du pays, ces 75 élus consulaires nouvellement élus, ont passé au peigne fin pendant une journée, le contenu des nouveaux textes de fonctionnement de la CCI Togo tout en prenant connaissance de leur réelle mission.
« C’est exactement le 20 août que le nouveau bureau exécutif a commencé son travail et d’aucuns d’entre vous se demandent depuis cette date ce qu’ils font, mais il y a beaucoup de choses qui se font, ce qui paraît visible aujourd’hui. On dit qu’on est consulaire, qu’on est président de la chambre mais autant vous que nous, ne savons pas exactement qu’elle est notre mission. C’est pour cela que nous sommes à cette école aujourd’hui. Je souhaite que nous puissions suivre attentivement cette formation pour en tirer le plus de profit », a indiqué José Kwassi Symenouh (président de la CCI Togo).
« Maintenant qu’un bureau est mis en place, il est de bon ton que les élus que vous êtes, soyez mis au parfum de la tâche qui vous attend surtout être informés du contenu des textes qui régissent la chambre de commerce et d’industrie. Ce sont de nouveaux textes parce que les anciens textes ont été révisés et c’est suite à cette révision que la nouvelle assemblée a été mise en place. Il s’agit de vous informer du contenu de ces textes, la mission de la Chambre de commerce et surtout ce qu’on attend de vous en tant que élus consulaires parce que vous avez un rôle déterminant à jouer dans l’écosystème entrepreneurial de notre pays », a précisé pour sa part Comlan Yakpey (secrétaire général du ministère du commerce).
Être un élu local, c’est se mettre à la disposition des opérateurs économiques de sa zone de couverture en tant que représentant de la CCI afin de répondre à tous les services qui peuvent être demandés par ces derniers. L’élu consulaire est un bénévole à la disposition de la chambre consulaire.
« Nous sommes réunis à la Chambre de commerce et d’Industrie du Togo pour suivre une formation concernant les textes de la CCIT. Élus consulaires que nous sommes, nous représentons les opérateurs économiques dans les régions et c’est pourquoi nous sommes là pour mieux comprendre les nouveaux textes, comment le travail va s’organiser pour pouvoir à notre tour répondre aux éventuelles questions sur le terrain », a confié Koffi Ahonkalekou (élu région maritime secteur industrie).
Durant les échanges, des représentants de la Chambre de Commerce et d’industrie de Marseille en séjour à Lomé, ont eu à partager leurs expériences avec leurs confrères togolais.
« La Chambre de Commerce, c’est une grande famille et on a tous des organisations et des missions qui se ressemblent. Une chambre de commerce est une institution tout à fait particulière et quand on arrive dans une chambre de Commerce, on a des difficultés à comprendre comment ça marche parce qu’une chambre de commerce n’est pas une organisation d’Etat et ce n’est pas non plus une entreprise conventionnelle. Donc il y a tout un apprentissage sur ce qu’est une chambre de commerce, son fonctionnement, sa mission, le rôle d’un élu consulaire par rapport au salarié et permanent de la chambre », a souligné Frédéric Ronal (vice-président de la CCI Marseille Provence).
« Le premier défi d’un élu, c’est de comprendre quel est son rôle dans une chambre de commerce. Le deuxième défi, c’est de trouver du temps parce que le mandat d’élu consulaire est un mandat engageant et qui prend beaucoup de temps et c’est un engagement bénévole. Il faut trouver un équilibre entre son activité et ses affaires et en même temps trouver du temps pour la chambre de commerce et pour beaucoup d’élus c’est très compliqué », a-t-il ajouté. FIN
Chrystelle MENSAH