Dix mois après le nouvel accord de partenariat de 42 mois au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) entre le Togo et le Fonds Monétaire International (FMI), une mission de l’institution financière séjourne à Lomé depuis lundi, pour une première revue.
L’équipe – conduite par Hans Weisfeld – aura des entretiens avec les autorités togolaises et des discussions avec plusieurs entités dans des secteurs clés comprenant les développements économiques récents, les indicateurs de haute fréquence et projections économiques à court-moyen terme, la politique industrielle et effets récents, l’exécution budgétaire des recettes à fin septembre 2024 et au troisième trimestre, la performance de la collecte des recettes non fiscales, la collecte des arriérés en 2024 et l’exécution des dépenses.
Outre ces entretiens avec le secteur financier, l’équipe du FMI rencontrera aussi des partenaires du Togo notamment les représentants de la Banque mondiale. Les discussions porteront sur les modalités du programme à venir dans le but d’améliorer la gestion des finances publiques et le suivi des risques budgétaires et d’améliorer la gouvernance pour renforcer la transparence et attirer les investissements privés.
Une déclaration finale sera faite par l’équipe au terme de la mission le 18 octobre prochain.
Rappelons qu’en décembre 2023, le Togo et le FMI annonçaient la conclusion d’un nouvel accord au titre du FEC. Les autorités togolaises le FMI sont parvenues à un accord au niveau des services sur les politiques économiques et les réformes d’un montant de 390 millions de dollars.
Cet accord permettra de répondre à des besoins urgents en matière de dépenses, notamment en raison des préoccupations croissantes en matière de sécurité et pour préserver la stabilité sociale.
Cet accord permettra également de répondre à des besoins urgents en matière de dépenses, notamment en matière de sécurité pour préserver la stabilité sociale.
Le solide programme de réforme des autorités togolaises vise à préserver la stabilité macroéconomique, à renforcer la viabilité de la dette et à poser les bases d’une croissance plus forte et plus inclusive. FIN
Chrystelle MENSAH