Des représentants de la société civile des 9 Etats partis du Partenariat de Ouagadougou notamment des religieux, points focaux des organisations de la société civile, représentants du ministère de la santé, jeunes acteurs de la société civile, partenaires et membres de l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO) ont entamé mardi à Lomé, trois jours de conclave régional de la société civile du Partenariat de Ouagadougou axé sur les défis et perspectives de la planification familiale.
Le partenariat de Ouagadougou a été lancé en février 2011 avec pour but d’accélérer la mise en œuvre des interventions à haut impact et également sur une collaboration et coopération aux plans national et régional pour améliorer la santé reproductive de sa population à travers le planning familial.
Venus du Burkina Faso, Bénin, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo, ces acteurs très actifs et proches des communautés sont impliqués dans la mise en œuvre et l’adoption de la planification familiale, levier important du développement durable pour tous.
La rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie d’engagement de la société civile du Partenariat de Ouagadougou avec pour objectif de mettre en lumière l’apport des acteurs de la société civile dans l’atteinte de la mission du Partenariat de Ouagadougou.
« La société civile constitue un démembrement extrêmement important de notre action. A travers vos expertises, interventions et innovations dans le domaine de la planification, nous souhaitons que cet atelier soit un moment d’échanges d’architecture et de progrès pour aller de l’avant », a indiqué Mme Sembene Thiaba (coordonnatrice société civile au sein de l’UCPO).
Les participants vont échanger sur les réalisations, succès et défis des acteurs de la société civile du Partenariat de Ouagadougou, des échanges constructifs et des partages d’expériences pour une collaboration beaucoup plus renforcée.
Des thématiques telles que le financement de la planification familiale, la résilience face au contexte de crise et surtout le partenariat et l’innovation seront abordées.
« Il s’agit à travers cette rencontre d’échanger avec les organisations de la société civile qui sont constituées de leaders religieux, de leaders d’opinion, des organisations de jeunes, d’insister sur leur contribution à la promotion de la planification familiale. Par rapport aux jeunes, nous avons eu à constater que leurs besoins ne sont pas tout le temps couvert. L’Etat fait des efforts, mais il y a des blocages pour l’utilisation de ces services par les jeunes (…) Ces genres de rencontres permettent de mettre ensemble les expériences des uns et des autres », a confié Abram Agossou (directeur santé Mère-Enfant au ministère de la santé).
Il faut noter qu’au Togo, le Partenariat de Ouagadougou a permis d’avoir des résultats significatifs dans la préservation de la santé de la mère et de l’enfant à travers la promotion et l’accès aux méthodes de planification familiale.
« La planification familiale est une intervention essentielle dans la stratégie de réduction de décès maternelle et néonatale et d’amélioration du capital humain de notre pays. Cependant depuis le lancement du partenariat de Ouagadougou en 2011 et au regard des leçons apprises, des défis subsistent dans l’atteinte des objectifs nationaux, régionaux et mondiaux. Le Togo a adhéré au partenariat de Ouagadougou et a pu réaliser des progrès en matière de gouvernance contraceptive passant de 16% en 2014 à 24% », a précisé Dr Kokou Wotobe (Secrétaire général du ministère de la santé). FIN
Chrystelle MENSAH