Le Togo dispose désormais de sa stratégie nationale de développement durable de la pêche et de l’aquaculture, le document ayant été validé cette semaine.
L’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de renforcement de la résilience au changement climatique des communautés côtières du Togo (R4C-Togo) financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et mis en œuvre par l’Office de développement et d’exploitation des forêts (ODEF). Le projet R4C-Togo a été officiellement lancé en septembre 2022 pour un coût total de 4,4 milliards FCFA.
Élaboré suivant une approche consensuelle, la stratégie nationale de développement durable de la pêche et de l’aquaculture est un document subdivisé en quatre parties : l’amélioration de la productivité des ressources halieutiques, la gestion durable des produits, la valorisation des ressources et la gouvernance du sous-secteur.
Il devra en outre permettre de disposer de systèmes de production halieutique résilient au changement climatique et d’améliorer leurs moyens de subsistance.*
« Cette validation constitue une étape importante pour répondre aux aspirations des acteurs de la pêche », a indiqué Alaba Pyoabalo, directeur général de l’ODEF et responsable du projet R4C-Togo.
L’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de renforcement de la résilience au changement climatique des communautés côtières du Togo (R4C-Togo) financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).
Rappelons que le Togo dispose également d’un plan d’action pour développer la filière poisson à l’horizon 2028.
Au Togo la pêche occupe plus de 22.000 acteurs et représente 4,5% du PIB. En 2023, 24 229 tonnes de poissons ont été capturées, soit une évolution de près de 7% par rapport à l’année 2022. Environ 90% des produits halieutiques sont transformés localement. FIN
Edem Etonam EKUE (Source: www.agroclimatique.tg)