Hector Ablam Kabu Ocansey (jeune Togolais, responsable de la Start-Up Infinitus spécialisée dans la conception de logiciel de gestion intégrée) est actuellement à Ougadougou (capitale burkinabè) pour le développement commercial de « Clinicaa« , son progiciel de gestion intégrale et simplifiée des centres de santé en Afrique.
Opérationnel depuis 2021, Clinicaa est un logiciel métier qui combine en son sein plusieurs petits modules qui inter-communiquent, pour la digitalisation de tout le parcours patient : médecine clinique, médecine du travail, finances, maternité, ressources humaines, etc.
Selon l’auteur, le logiciel a déjà permis de prendre en charge plus de 70.000 patients avec plus de 280.000.000 de francs CFA en termes de flux financier géré par les structures de santé utilisatrices. La solution permet d’une part de suivre aisément les patients, leur faciliter les formalités, éviter les pertes de temps et d’autre part, de gérer avec transparence toutes les opérations médicales au sein d’un même centre de santé.
« Le deuxième problème qu’on a voulu régler est la transparence dans la gestion de nos centres de santé : mettre la lumière sur toutes les transactions financières de sorte qu’on ait une traçabilité accrue des éléments de gestion du centre de santé », a expliqué le concepteur.
Grâce à cette application, les dirigeants de centres de santé peuvent collecter des données, afin de prendre des décisions éclairées.
« Le dirigeant collecte les données, les compare, les rapproche des données antérieures et à partir de là, il peut dégager des tendances. Et c’est quand il dégage des tendances de gestion qu’il prend de bonnes décisions pour anticiper certaines choses… « , a expliqué M. Occansey.
Ce dernier a déploré la lenteur du service au sein des formations sanitaires, une perte de temps à laquelle vient mettre fin l’application Clinicaa.
L’application vient également rompre avec phénomène des pharmacies parallèles, auxquelles font face les centres de santé, une situation dangereuse selon M. Occansey car, dit-il, « cela met en péril les revenus de nos centres de santé ». FIN
Ambroisine MEMEDE