Le rapport d’une étude de marché sur le piment, le gombo et le manioc a été validé ce vendredi à Lomé, lors d’une rencontre des acteurs dedites filières.
Organisé par l’Organisation pour l’alimentation et le développement local (OADEL), cet atelier de validation a permis de partager les résultats de l’étude de marché, d’échanger avec les différents acteurs sur les recommandations formulées et de valider les conclusions.
Cette étude de marché a été commanditée dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet des filières horticoles au Togo (PROFIT). D’une valeur de 29,8 dollars américains (environ 17 milliards de Fcfa ), ce projet a démarré depuis octobre 2023 pour une durée de 5 ans.
Il est mis en œuvre dans la régions des Plateaux, de la Kara et des Savanes, et vise à renforcer les chaines de valeur des filières piment, gombo et manioc au Togo.
Selon Guidan Boabekoa (Directeur adjoint du PROFIT), le projet cible notamment les producteurs à la base, les transformateurs et ceux qui sont chargés de la mise sur le marché (y compris les transporteurs), et cette validation représente une étape cruciale pour le développement de ces filières cibles, pour la contribution à la sécurité alimentaire et la croissance économique du pays.
« C’est un document d’orientation, qui nous a permis de connaitre les differents pôles de production, de commercialisation et les trajets de commercialisation. Aujourd’hui, nous savons où se trouvent les principaux consommateurs à travers le pays, ce qui permettra aux producteurs d’écouler leurs productions », a expliqué M. Boabekoa.
« Chaque année, le projet va appuyer 5000 producteurs et transformateurs, afin qu’ils puissent s’organiser en coopératives. Jusqu’à la fin du projet, nous comptons atteindre 25000 producteurs et transformateurs organisés en 1000 coopératives. Concernant la production, les prévisions sont de 30.000 T dont la vente va générer 76 millions de dollars américains », a-t-il souligné.
A noter que le projet est financé par le département du ministère de l’agriculture des Etats unis (à travers son mécanisme de développment intitulé Food for progress) en collaboration avec celui du Togo.
Et les trois filières (piment, gombo, manioc) ont été ciblées parce que ces produits résistent mieux au changement climatique et sont largement consommés par la population togolaise. FIN
Ambroisine MEMEDE