La « journée de prière et de solidarité en faveur des détenus » projetée vendredi à Sokodé (environ 335 km au nord de Lomé) par le Front « Touche pas à ma constitution » n’aura pas lieu, a intimé le ministre de l’administration territoriale évoquant deux raisons.
« Certaines associations qui s’associent à l’organisation de la journée de prière (…) ne sont pas légalement constituées par exemple BINDJEGUE BINDJE, Ensemble le Togo, Front Togo Souverain », souligne Hodabalo Awaté dans un courrier adressé aux organisateurs.
« Par ailleurs, l’activité projetée par le front +Touche Pas A Ma Constitution+ n’est pas de nature à préserver la tranquillité publique », ajoute le courrier.
« Ainsi, en application de l’article 13 de la loi 2019-010 du 12 septembre 2019 modifiant la loi N°2011-010 du 16 mai 2011 fixant les conditions d’exercice de la liberté de réunion et de manifestations pacifiques publiques, je vous notifie mon refus de vous autoriser à organiser la journée de prière et de solidarité en faveur des détenus prévue, le 20 septembre 2024 à Sokodé », conclut le ministre.
Pour le Front « Touche pas à ma constitution » – regroupement de partis politiques de l’opposition et d’organisations de la société civile – il s’agit d’un « événement pacifique » prévu à deux endroits : centre National de Tissage de Sokodé (CENATIS) et sur un terrain. FIN
Junior AUREL