Le Togo a célébré lundi dernier, la 37ème Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, événement placé sous le thème : « le protocole de Montréal : Faire progresser l’action en faveur du climat ».
Organisée par le ministère par le ministère de l’environnement et des ressources forestières, cette célébration a été l’occasion pour le Togo de réaffirmer son engagement en faveur de cet enjeu mondial. Les activités ont été officiellement lancées à Kpalimé – localité située à environ 120 km au nord de Lomé – par Mme Mery Yaou (Directrice de l’environnement).
La couche d’ozone se trouve dans la haute atmosphère terrestre et nous protège contre les rayonnements ultraviolets du soleil, nocifs pour les êtres vivants.
L’abandon progressif des substances qui appauvrissent la couche d’ozone a non seulement aidé à protéger la couche d’ozone pour les générations actuelles et futures mais a également contribué aux efforts déployés par la communauté internationale pour faire face aux changements climatiques.
La célébration de la journée internationale de la protection de la couche d’ozone donne l’occasion aux pays de porter un regard rétrospectif sur les activités initiées dans le cadre de la protection de la couche d’ozone, de la lutte contre le réchauffement du climat et de rappeler les résultats atteints.
C’est aussi une belle opportunité pour sensibiliser le public sur l’importance de protéger la couche d’ozone, lutter contre le réchauffement climatique et aussi énumérer les avantages inhérents à l’utilisation des réfrigérants respectueux de l’environnement.
La célébration au Togo a été l’occasion de mettre en lumière les progrès réalisés et de mobiliser les acteurs concernés.
Les avancées
Depuis plusieurs années, le Togo s’est illustré par des actions concrètes en faveur de la protection de la couche d’ozone. En 2003, le pays a mis en place un plan de gestion de fluides frigorigènes (PGFF) qui a permis d’éliminer totalement les Chlorofluorocarbones (CFC) depuis 2010.
Cet effort a été renforcé en 2013 par le Plan de gestion et d’élimination des Hydrochlorofluorocarbones (PGEH), visant à réduire l’utilisation des réfrigérants chlorés et fluorés. En outre, le pays prépare actuellement l’adoption du plan de mise en œuvre de l’amendement de Kigali (KIP).
En complément de ces plans, un cadre réglementaire pour la gestion des hydrochlorofluorocarbures (HCFC) et des hydrofluorocarbures (HFC) a été créé afin d’assurer la conformité aux exigences du Protocole de Montréal et de ses amendements.
Renforcement des capacités des acteurs
Ces stratégies ont permis de renforcer les capacités des acteurs impliqués dans la gestion des réfrigérants. Depuis 2014, plus d’un millier d’acteurs notamment des techniciens de froid, des agents des douanes et des agents des eaux et forêts, ont été formés.
En parallèle, la mise en place d’un mécanisme d’octroi d’agrément et de quotas a permis de réduire de 70 % les importations de chlorodifluorométhane (HCFC R-22) entre 2013 et 2023. Malgré tous ces efforts, plusieurs défis subsistent en matière d’élimination des substances qui détruisent la couche d’ozone.
Les activités prévues dans le cadre cette 37ème journée
Plusieurs activités sont au menu de cette journée, notamment des visites des équipements de froid, des travaux pratiques et recyclages des membres de AFRITO et des communications sur la problématique de la destruction de la couche d’Ozone, les cadres juridique et institutionnel de gestion des fluides frigorigènes, le commerce illicite des gaz prohibés, les procédures d’inspection sur le marché national et les grandes lignes du Projet Froid Vert Togo. FIN
Ambroisine MEMEDE (Source: www.agroclimatique.tg)