« Il est impératif d’investir dans la santé et le bien-être de la population en âge de travailler », Banque mondiale.

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« Il est impératif d’investir dans la santé et le bien-être de la population en âge de travailler », révèle le nouveau rapport de la Banque mondiale.

Le document insiste sur le rythme de vieillissement de la population mondiale et l’ampleur des changements démographiques, soulignant qu’à cette allure, il est impérieux d’ »investir dans la santé et le bien-être de la population en âge de travailler ». Car, indique la Banque mondiale, l’impact du vieillissement des populations se répercutera sur les marchés du travail, l’immigration et les politiques sociales. Il faut par ailleurs promouvoir une vieillesse en bonne santé, en luttant contre les maladies non transmissibles connues pour affecter les personnes âgées.

Promouvoir une longévité saine, productive et inclusive nécessite une action tout au long de la vie d’une personne, et les maladies non transmissibles sont responsables de plus de 70% des décès dans les pays à revenu faible et intermédiaire, révèle le nouveau rapport de la Banque mondiale, qui souligne que ces maladies constituent aussi un facteur important de morbidité et d’invalidité.

Selon Mamta Murthi (à la tête de la vice-présidence Population de la Banque mondiale), les maladies non transmissibles enferment les individus dans la pauvreté, en détériorant les perspectives et la qualité de vie des générations actuelles et futures.

« Pour réduire la charge de morbidité et favoriser un allongement de la vie en bonne santé, nous encourageons les pays à considérer des approches qui ne se limitent pas aux soins mais, passent aussi par la nutrition infantile, l’éducation et la protection financière des plus pauvres. Agir maintenant pour une longévité alliée à une bonne santé, peut façonner un avenir plus sain, plus équitable et plus productif », souligne-t-elle.

Le rapport intitulé Le rapport intitulé Libérer le pouvoir d’une longévité alliée à une bonne santé : évolution démographique, maladies non transmissibles et capital humain, décrit les mesures qui peuvent réduire le risque de maladies non transmissibles, notamment l’intégration de services cliniques relativement peu coûteux et de soins de longue durée dans les systèmes de santé primaire et l’introduction de taxes sur le tabac, l’alcool et les boissons sucrées afin de mobiliser des recettes supplémentaires et d’encourager des comportements sains.

Il est également important, indique le document, d’envisager des dispositifs de protection sociale innovants pour les personnes évoluant dans l’économie informelle, afin de les aider à faire face à des dépenses de santé essentielles et de vieillir dans la dignité. FIN

Ambroisine MEMEDE