Le Port de Lomé a enregistré une légère hausse du volume de son trafic total au premier trimestre de l’année 2024, a appris ce mardi l’Agence Savoir News de source officielle.
Les données publiées par la Direction générale du budget et des finances (DGBF), affichent un trafic global de 7 millions de tonnes, soit une progression de 1,0% par rapport à la même période en 2023.
Cette croissance, observée malgré une baisse du volume des transbordements (-2,6%), peut notamment être attribuée à l’augmentation des marchandises embarquées et débarquées (+7,0%) sur la plateforme portuaire, précise la source.
Cette évolution du trafic, bien que modeste, témoigne du dynamisme et de l’activité constante de la plateforme en eau profonde de la sous-région.
Ce dynamisme s’est traduit par la présence de l’infrastructure au sein du classement des 100 meilleurs ports à conteneurs du monde, pour la quatrième année consécutive, selon le classement 2024 des 100 premiers ports mondiaux publié le 12 août 2024 par la revue londonienne Lloyd’s List spécialisée dans la logistique et le commerce maritimes.
Le Port de Lomé a aussi amélioré son rang : 94ème l’an dernier, Lomé gagne ainsi une nouvelle place dans l’édition 2024, et se classe devant des installations comme celles de Lazaro Cardenas (Mexique), Yeosu Gwangyang (Corée du Sud) ou encore Southampton (Royaume-Uni).
Les performances réalisées sont surtout la résultante des importantes réformes engagées par le gouvernement afin de rendre le port attractif et de positionner le pays tout entier comme un hub logistique régional de premier plan.
Rappelons que le Port de Lomé – seul port en eau profonde de la côte ouest africaine pouvant accueillir des navires à fort tirant d’eau – a connu ces 10 dernières années, une mutation progressive de ses infrastructures, qui s’affichent, aujourd’hui, comme les plus modernes de la sous-région ouest africaine et faisant partie des meilleurs au plan continental. Cette performance est la résultante d’une volonté politique affirmée, qui a su allier discrétion et efficacité dans sa stratégie d’attrait de capitaux à travers les Partenariats Publics/Privés. FIN
Edem Etonam EKUE