Soja : Producteurs et transformateurs mutualisent leurs efforts pour booster la filière au Togo

La Fédération nationale des coopératives productrices de Soja (FNCPS) et l’Association togolaise des transformateurs de Soja (ATTS) ont signé mardi, une convention de partenariat afin de booster la filière.

A travers cette convention, les unités de transformation seront régulièrement approvisionnées en soja graine. Le partenariat permettra en outre de maximiser le potentiel de l’agro-industrie du soja, renforçant ainsi la chaîne de valeur et stimulant l’économie locale.

« Cette convention résout enfin nos problèmes d’approvisionnement. Elle permettra de renforcer la transformation, créer de la richesse, et améliorer la balance commerciale », a souligné Mounirou Koniko (président de l’ATTS).

La cérémonie de signature de la convention a été précédée de l’élection d’un nouveau bureau de neuf membres, dirigé par Daloli Mimbouab à la tête de la FNCPS pour les trois prochaines années. Créée en 2018, cette fédération se consacre à la promotion de la production et de la commercialisation du soja en partenariat avec des entités clés comme le Conseil interprofessionnel de la filière soja du Togo (CIFS-Togo).

Ces dernières années, la production de soja a connu une croissance notable au Togo. De 40.000 tonnes en 2018, elle est aujourd’hui établie à près de 300.000 tonnes. Premier pays exportateur du Soja bio vers l’Union européenne (UE) dans le monde, le Togo entend maintenir le cap et sa compétitivité sur le marché.

Il y a un an, le pays s’est doté d’un nouveau plan stratégique quinquennal axé autour du développement de la transformation locale, la valorisation de l’exportation et le renforcement des ressources humaines.

Selon cette nouvelle feuille de route, le Togo vise 500.000 tonnes d’ici à 2028. Le nouveau plan stratégique – articulée autour de plusieurs axes forts en lien avec les ambitions gouvernementales comme le développement de la transformation locale, la valorisation de l’exportation du soja bio et le renforcement des ressources humaines – veut permettre au pays de maintenir sa productivité et préserver son statut et sa réputation à l’international (1er exportateur de soja bio vers l’Europe notamment). FIN

Source: www.agroclimatique.tg