Les communautés Bè, Aflao et Agoè-Nyivé du Grand Lomé ont célébré samedi dans l’allégresse, l’apothéose de leur fête traditionnelle Dunenyo Zã.
Dunenyo Zã (sixième édition), se veut un moment de retrouvailles des filles et fils de ces communautés pour la revalorisation de leur patrimoine culturel. Plusieurs chefs traditionnels venus plusieurs localités du pays ont assisté à cette réjouissance. Mme Yawa Kouigan (ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement) a représenté le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé.
« La célébration de Dunenyo Za, est à la fois un retour aux sources et une occasion de réfléchir ensemble aux grands défis qui se posent à vos trois communautés », a souligné la ministre.
« A l’heure où la généralisation des technologies de l’information et de la communication soumet notre jeunesse à une constante pression due aux influences extérieures, nous devons, plus que jamais, maintenir le lien avec nos valeurs originelles et nous recentrer sur les repères essentiels de nos sociétés ancestrales », a précisé Mme Kouigan, avant d’ajouter : « Nous devons compter d’abord sur nos propres forces pour construire un modèle de développement durable ».
Elle a surtout invité les fils et filles de ces trois communautés à « travailler d’arrache-pied », car le « Grand Lomé regorge par ailleurs de potentialités culturelles et touristiques qui doivent être exploitées avec responsabilité et efficience pour le bien-être de nos populations ».
Le porte-parole du gouvernement n’a pas passé sous silence, quelques actions entreprises dans le cadre de la mise en œuvre de la Feuille de route à l’horizon 2025, et qui ont « contribué à créer de la richesse et à améliorer les conditions de vie de nos populations en général et dans le Grand Lomé en particulier ».
« L’une des plus marquantes est, sans conteste, la réforme structurelle ayant conduit à l’effectivité d’une administration décentralisée, plus proche des communautés à la base », a -t-elle relevé.
Elle a également cité « l’important » projet d’appui à l’inclusion financière des femmes vulnérables (PAIFFV), promu par le chef de l’État à travers le Fonds national de la finance inclusive (FNFI).
« Au rang des progrès notables se trouve également l’opérationnalisation de l’Assurance maladie universelle (AMU), la construction et la mise en service dans le Grand Lomé d’un hôpital de référence dans la sous-région, la création et la rénovation de nombreux centres médicaux-sociaux, l’acquisition d’équipements médicaux modernes, l’amélioration de la desserte en eau potable avec la construction de châteaux qui alimentent désormais près de 1,5 millions de citoyens dans le Grand Lomé », a mentionné M.Kouigan.
« Cette liste de réalisations est loin d’être exhaustive. Une chose est certaine : c’est que tous ces progrès sont accomplis, grâce à la paix et à la sécurité. Le défi de la préservation de ce climat constitue aujourd’hui, et de plus en plus, un défi permanent que les plus hautes autorités de notre pays relèvent remarquablement », a salué la ministre.
Rappelons que la première édition de Dunenyo Zã a été célébrée en 2017. L’événement a connu une pause de deux ans, en raison des restrictions sanitaires liées à la Convid-19. FIN
Junior AUREL