Variole du singe ou Mpox : Aucun cas au Togo, le ministre de la santé appelle à la « vigilance »

Moustafa Mijiyawa, ministre de la santé

Le Togo n’a enregistré aucun cas de variole du singe ou Mpox, qui sévit dans certaines régions du monde notamment en Afrique, a précisé jeudi le ministère de la santé dans un communiqué.

Il s’agit d’une maladie virale contagieuse pouvant infecter les personnes de tout âge, déclarée urgence de santé publique de portée continentale et internationale respectivement par le CDC Afrique et l’Organisation Mondiale de la Santé.

Elle se transmet par contact direct ou indirect avec du sang, des liquides organiques ou des lésions de la peau ou des muqueuses d’animaux infectés. La transmission interhumaine, de personne à personne, peut se produire par contact étroit avec des sécrétions respiratoires infectées ou des lésions cutanées, ou avec des objets contaminés par des liquides biologiques.

Cette maladie se manifeste généralement par de la fièvre et des boutons sur la peau, parfois accompagnés d’autres signes non spécifiques.

« La surveillance épidémiologique est cependant renforcée à tous les niveaux, surtout aux points d’entrée pour assurer la détection précoce », a rassuré le ministère de la santé qui a invité les populations à une «vigilance accrue».

Il a énuméré certains comportements à adopter : – se laser correctement et régulièrement les mains avec de l’eau saine et du savon ou de la cendre, surtout après manipulation d’animaux, – se protéger le nez et la bouche en cas d’éternuement ou de toux et – éviter tout contact avec le sang et autres liquides biologiques d’une personne suspecte.

« La variole du singe peut être guérie si elle est détectée et prise en charge précocement dans un centre de santé », précise le communiqué.

Notons que la République démocratique du Congo (RDC) a enregistré 15.664 cas potentiels et 548 décès depuis le début de l’année. Toutes les provinces de ce pays sont touchées par cette maladie.

En rappel, le mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l’actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type clade 1 (dont le nouveau variant est une mutation), principalement limitée depuis à des pays de l’ouest et du centre de l’Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés. FIN

Junior AUREL