Victoire Sidémého Tomegah-Dogbé qui a démissionné le 21 mai, reste à son poste de Premier ministre, le chef de l’Etat togolais lui ayant une fois encore fait confiance.
« En application des dispositions transitoires de la Constitution du 6 mai 2024, notamment ses articles 95 et suivants, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, a procédé, ce 1er août 2024, à la nomination de Madame Victoire Sidémého Tomegah-Dogbé au poste de Premier ministre », souligne un communiqué de la présidence lu à la télévision nationale.
« Suivant les mêmes dispositions, un gouvernement sera nommé dans les jours à venir », ajoute le texte.
Ainsi, Mme Tomegah-Dogbé est chargée de conduire un « gouvernement de transition », pour la mise en place complète des nouvelles institutions.
La nouvelle constitution promulguée le 6 mai, n’a pas prévu de poste de Premier ministre. Dans ses dispositions transitoires, « les institutions de la République sont mises en place dans un délai n’excédant pas 12 mois à compter de la date de son entrée en vigueur » (Article 95).
« Dans l’intervalle, les institutions de la République y compris celles du système judiciaire sont maintenues en fonction selon les dispositions de la Constitution du 14 octobre 1992 révisée », ajoute l’article 96.
En rappel, le président de la République est élu par le Parlement réuni en Congrès. Et le Président du Conseil est le chef du parti majoritaire ou le chef du premier parti de la coalition jouissant d’une majorité à l’Assemblée nationale à l’issue des élections législatives et après la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle. Et dans le cas actuel, le président Faure Gnassingbé est de facto, le président du Conseil des ministres. FIN
Edem Etonam EKUE