De nouveaux comités locaux ont été installés lundi dernier dans les trois communes de la préfecture de Dankpen (extrême-nord du Togo), afin de prévenir et lutter efficacement contre l’extrémisme violent.
Ces entités mises en place par le ministère de la sécurité, avec le concours du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), ont pour objectif notamment de prévenir les conflits.
Au total 163 membres des comités préfectoraux et cantonaux ont été installés et formés. Ils ont également reçu des kits de travail.
La cérémonie s’est déroulée en présence du Colonel Labante Nikabou, secrétaire permanent du Comité interministériel et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV) et du préfet de Dankpen, le lieutenant-colonel Gnakou Alowegnim.
Ces comités locaux ont pour mission de recueillir, d’analyser et transmettre au CIPLEV, les informations et les données sur les zones à risques ou encore d’identifier les besoins prioritaires des zones à risque.
Objectif principal visé : amener la population à cerner les contours de la problématique de l’extrémisme violent et s’impliquer aux côtés du gouvernement pour son éradication.
Ainsi, pour leur permettre de jouer efficacement leur rôle, les membres ont été outillés sur diverses thématiques au phénomène de l’extrémisme violent.
Précisons que cette activité intervient dans un contexte de résurgence de la menace terroriste au nord du pays. L’extrême-nord du pays fait face à des attaques terroristes depuis novembre 2021. FIN
Savoir News/Officiel