Togo/Culture : Poursuite des luttes traditionnelles sous le regard admiratif du président Faure Gnassingbé dans la Kozah

Des lutteurs

Débutées samedi dernier, les luttes traditionnelles en pays kabyè, édition 2024, se poursuivent dans les différents cantons de la préfecture de la Kozah (environ 420 km au nord de Lomé), sous le regard admiratif du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé.

Lundi, le président de la République a assisté à la finale dans le canton de Tchitchao, mettant aux prises la coalition Bou-Fatou avec celle de Kigbèling-Hazé-Lohou.

Il a également honoré de sa présence les préliminaires entre les Evala d’Akéi et leurs congénères de Lao, et entre les lutteurs de Gnama et ceux de Kioudè, pour le compte du canton de Pya.

Les empoignades se sont déroulées dans une ambiance populaire et festive entretenue par les supporters, parents et amis venus encourager les lutteurs.

Le président Faure Gnassingbé, lors des empoignades

Toujours déterminé à soutenir la jeunesse togolaise dans son élan d’acquisition et de transmission des valeurs traditionnelles, le président Faure Gnassingbé a assisté ce même jour, aux danses initiatiques des lutteurs aux marchés de Lassa, de Soumdina, de Tcharè et de Pya Hodo.

Moments de convivialité, de communion et de démonstration de l’identité culturelle, ces danses initiatiques intimement liées aux Evala, sont également des signes annonciateurs du début des empoignades dans ces cantons.

Une partie des luttes

Le chef de l’Etat a fortement apprécié les prestations des lutteurs et des danseurs. Il les a félicités pour leur contribution à la sauvegarde et à la transmission de cette manifestation artistique empreinte de symboliques et de représentations liées à la citoyenneté, la paix et la bravoure.

Précisons que les « Evala » ou fête annuelle des « muscles », constituent un véritable rite initiatique auquel sont soumis les jeunes Kabyè pour accéder à l’âge d’homme.

Plusieurs milliers de jeunes de tous les cantons, torse nu, doivent s’affronter pendant une semaine sur des places publiques pour éprouver leur force et comparer leurs techniques.

Sur les terrains de « combats », les accrochages sont parfois rudes et plusieurs centaines de blessés sont enregistrés à la fin de ces luttes traditionnelles. Certains cas graves sont transportés d’urgence dans des hôpitaux. FIN

Savoir News