Les promoteurs d’établissements privés en situation irrégulière, sont sommés par le ministère togolais de l’enseignement supérieur et de la recherche, de régulariser leurs nouvelles filières au plus tard le 19 juillet.
Ces dernières années, certains établissements ont ouvert de nouvelles filières sans avoir préalablement procédé aux formalités d’accréditation.
« Cette situation préjudiciable aux apprenants pose le problème de fiabilité des formations délivrées dans ces établissements privés », a souligné Prof Majesté Ihou Wateba, ministère de l’enseignement supérieur.
« Toute demande de régularisation de filières est assujettie au paiement des frais contre une quittance au Trésor public », a-t-il martelé.
Le ministre a également rappelé aux responsables d’établissements, l’obligation de demander une autorisation préalable du ministère de tutelle avant toute ouverture de filière.
« Tout contrevenant à cette règle se verra refuser la régulation à l’avenir », a averti Prof. Wateba.
Rappelons que le Togo a lancé en mai 2023, le processus d’harmonisation des offres de formation universitaire. Objectif principal visé : harmoniser les curricula d’ici aux trois prochaines années.
La démarche concerne les parcours Licence des établissements privés d’enseignement supérieur. Désormais, les matières et les durées de formation, entre autres, sont les mêmes que dans les universités publiques, avec un focus sur les diplômes qui deviendront homogènes et valables à l’international comme sur le plan national. FIN
Edem Etonam EKUE