Les délégués, représentants des pays membres du Réseau Francophone de la Régulation des Télécommunications (FRATEL) ainsi que leurs partenaires se sont séparés mercredi à Lomé après deux jours d’intenses travaux inscrits au programme du 21e séminaire du Réseau Francophone de la Régulation des Télécommunications (FRATEL).
A l’issue des travaux, les différents acteurs présents ont tour à tour exprimé leur satisfaction sur les résultats des assises de Lomé qui ont bien outillés les professionnels du numérique et de la digitalisation en matière de gestion des données, surtout en ce qui concerne le stockage de ces données.
« Durant les deux jours d’intenses activités, nous avons pu suivre des exposés de bonne facture avec des experts qui ont une parfaite maîtrise des sujets. Et c’est le lieu pour moi de remercier le comité de coordination du FRATEL et le secrétaire exécutif pour l’organisation et l’excellent casting des experts ayant participé aux trois tables rondes. Je reste convaincu de la richesse des enseignements qui ont découlé de ces travaux et je vous invite à poursuivre davantage les réflexions sur l’économie de la donnée et sur les paiements mobiles. En ce qui concerne l’interopérabilité des paiements mobiles, nous inscrirons que leur opérationnalisation sera effective au cours de l’année 2024 comme s’y est engagée la BCEAO », a déclaré Michel Galley (directeur général de ARCEP-Togo).
La monnaie électronique en pleine expansion sur le continent, était également au cœur des travaux avec pour finalité de fournir un service de plus en plus efficace et facile d’utilisation aux abonnés des différents opérateurs de téléphonie mobile.
« Nous avons discuté des problèmes puissants, des problèmes d’aujourd’hui et de demain à travers la gestion des données, des données que nous mettons en place, des données que nous laissons. Et en tant que régulateurs, nous avons le rôle de protéger les données des consommateurs, mais aussi comment ces données doivent être utilisées afin d’être valorisées dans le cadre de notre propre développement et au sein de nos pays », a confié le président du FRATEL, Louis Marc Sakala.
« Nous avons échangé sur une pratique qui est très présente en Afrique et qui est le mobile money, la monnaie électronique. Nous avons besoin d’interopérabilité, qu’une personne soit capable de recharger son compte mobile money via son compte bancaire, un client d’un opérateur X puisse retirer de l’argent chez un opérateur Y, le tout dans la facilité pour le consommateur de pouvoir interagir avec la monnaie électronique. Plusieurs pistes ont été évoquées, et c’est maintenant que le travail commence pour les régulateurs », a-t-il ajouté.
Rappelons que le FRATEL a été lancé en 2002 à Paris et formellement créé le 28 octobre 2003 à Bamako au Mali avec pour mission de permettre aux différentes autorités de régulation de monter en compétence, de maîtriser les enjeux du secteur à travers les rencontres de partages d’expériences et de meilleures pratiques. FIN
Chrystelle MENSAH