Mlle Fidélia Emmanuella Koumessi, étudiante en 1ère année à la FASEG de l’Université de Lomé, a remporté vendredi soir, le 1er prix de la 12ème édition du Grand Concours d’Art Oratoire des Universités publiques et privés de Lomé (GCAO).
La finale de cette prestigieuse compétition universitaire qui encourage l’excellence et le leadership féminin, s’est déroulée à l’Auditorium de l’Université de Lomé.
Les 2e et 3e prix de ce concours d’éloquence au féminin ont été respectivement décrochés par Mlles Victoire Tigue et Abra Gloria Tomi.
« C’était une belle aventure et j’avoue que j’ai eu un peu peur. Mais tout s’est bien passé et je suis fière de moi. Je suis passionnée d’art oratoire depuis toute petite et je ne pense pas m’arrêter là. Ceci n’est qu’une étape. On m’a donné l’occasion de montrer ce que je savais faire et je ne compte surtout pas m’arrêter là », a confié Mlle Koumessi.
Les candidates de 10 écoles et facultés des universités publiques et privées de Lomé, se sont affrontées au cours de la première partie de cette phase finale.
A l’issue de cette première phase où chacune des 10 candidates se sont tour à tour exprimées pendant 5 min sur trois thèmes au choix: « Combattre la précarité féminine pour un monde plus juste », « L’influence des femmes en tant que Leader dans la gouvernance nationale » et « L’emancipation de la femme, une menace pour les hommes ». Et six 6 candidates ont été retenues par le jury pour poursuivre l’aventure.
C’est autour d’un panel que les six candidats ont finalement été départagées à l’issue d’un débat riche autour de la thématique de la promotion de la femme, des conditions de vie et de travail des femmes, des programmes et projets gouvernementaux pour la promotion de la femme, le rôle et de la place de la femme dans nos sociétés, le pouvoir décisionnel des femmes.
« La particularité de cette année, c’est à la deuxième phase du concours que les 6 candidates retenues sur les dix ont donné leur impression sur la thématique choisie. Sur l’ensemble du concours, tout s’est bien passé sans grandes difficultés hormis le manque d’accompagnement. Nous remercions néanmoins tous les partenaires qui nous ont accompagnés », a indiqué Komi Alowonou-Agossou (président du club pour l’UNESCO Etudiants de l’Université de Lomé).
« L’essence du concours a toujours été au féminin pour célébrer la femme en milieu universitaire. Au début le concours ne concernait que les membres du club UNESCO, avant de s’étendre à l’Université de Lomé et aux universités privées », a-t-il ajouté.
Rappelons que le club pour l’UNESCO Étudiants de l’Université de Lomé, est l’une des associations les plus actives de l’Université de Lomé. C’est une association éducative à caractère scientifique, sociale et culturel qui a pour but de promouvoir les idéaux de l’organisation onusienne. Créé en 1972, le club estudiantin fait la promotion de l’art, du théâtre, de la danse traditionnelle, de la musique. FIN
Chrystelle MENSAH