Le parti Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI, opposition) a dénoncé l’interpellation mercredi dernier de cinq jeunes togolais, dans le village de Samomoni (extrême-nord) et gardés à vue à la gendarmerie de Cinkassé.
Selon les responsables de ce parti, les personnes arrêtées sont soupçonnées d’exercer des violences sur les gendarmes et de casser le pare-brise de leur véhicule le 29 avril, jour des élections législatives et régionales.
« Pour le CB de Cinkassé, ces jeunes sont arrêtés parce qu’ils auraient exercé de la violence du les gendarmes et en auraient blessé un (…) Pour notre part, nous pensons qu’il s’agit d’une représailles contre les jeunes qui s’étaient opposés au bourrage des urnes, organisé par des assaillants en cagoules convoyés du Ghana dans un véhicule 4×4 noir banalisé, le jour même du vote le 29 avril », souligne le parti ADDI dans une déclaration liminaire lors d’une conférence de presse.
« Les auteurs de ces actes, clairement identifiés, ne sont pas toujours inquiétés. C’est la population qui a défendu son droit au vote, qui est la cible des représailles », dénonce ce parti.
Les responsables de cette formation politique exigent la « libération immédiate et sans condition de ces jeunes togolais arrêtés sans raisons valables ». Aucune source officielle ne s’est encore prononcée sur cette affaire.
Précisons que le parti ADDI a enlevé deux des 113 sièges de députés à l’Assemblée nationale à l’issue de ces législatives, remporté par le parti au pouvoir (108 sièges). L’opposition dans son ensemble n’a eu que 5 sièges. FIN
Junior AUREL