La cour constitutionnelle du Togo a confirmé lundi, les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendance (CENI), donnant une victoire écrasante au parti au pouvoir.
L’Union pour la République (UNIR, parti au pouvoir) a raflé 108 des 113 sièges de députés. Les 5 sièges restants sont revenus à 4 partis et regroupement de partis de l’opposition : Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI : 2 sièges), Alliance Nationale pour le Changement (ANC : 1 siège), Dynamique pour la majorité du peuple (DMP, regroupement de partis : 1 siège) et Forces démocratiques pour la République (FDR : 1 siège).
C’est la première fois que le parti au pouvoir, obtient un tel score depuis le début du processus démocratique au Togo en 1990.
Mais qu’est-ce qui a joué en faveur du parti au pouvoir ?
« Le travail, beaucoup de sérieux, la détermination, la concentration et la proximité avec les populations », a souligné Mme Yawa Kouigan, ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement (candidate élue/UNIR), juste après la proclamation des résultats définitifs.
« Il est extrêmement heureux pour notre pays que la République fonctionne comme prévu et que les institutions jouent leur partition chacune en ce qui la concerne pour que notre démocratie continue de se renforcer », a-t-elle précisé.
« Je suis très heureuse de compter parmi les élues, je suis très heureuse de la victoire de UNIR, notre grand parti », a ajouté Mme Kouigan.
Plusieurs partis de l’opposition dénoncent un « hold-up électoral » et des « fraudes massives ».
Les observateurs de l’Union africaine, de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté des États sahélo sahariens (CEN-SAD) et de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont salué le bon déroulement de ces élections.
Au total 332 partis politiques, de regroupements de partis politiques ou de candidats indépendants étaient en lice pour les législatives. FIN
Edem Etonam EKUE