Le ministre de la sécurité et son collègue de la justice ont appelé dans un communiqué conjoint, à la retenue dans la publication des contenus sur les réseaux sociaux.
Les deux ministres ont relevé que certains des concitoyens se servent de ces réseaux sociaux pour propager, soit délibérément, soit par ignorance, des informations dénuées de tout fondement et susceptibles de provoquer des troubles à l’ordre public.
« Le relai d’informations via les médias traditionnels ou par le truchement des réseaux sociaux reste soumis au respect de la déontologie et de l’éthique en matière d’information et de communication, et généralement à un devoir de responsabilité et de vérification des contenus partagés », ont indiqué Mipamb Nahm-Tchougli (ministre de la justice) et Calixte Madjoulba (ministre de la sécurité).
« La diffusion de fausses informations, la calomnie, la diffamation et les dérives notées dans l’exercice du droit à la liberté d’expression et du droit à l’information menacent la quiétude des populations et constituent des atteintes à la paix sociale, à la cohésion nationale ainsi qu’à la sécurité et à la stabilité du pays », ont souligné les deux ministres.
Pour eux, ces infractions sont prévues et punies par le code pénal et plusieurs autres textes et règlements, notamment le code de la presse et de la communication, la loi relative à la protection des données à caractère personnel et la loi sur la cybersécurité et la cybercriminalité en République Togolaise.
« La promotion d’un environnement médiatique et numérique sûr pour tous demeure un élément fondamental pour la protection des libertés individuelles et publiques, et pour le renforcement de la démocratie dans le pays », ont-ils précisé. Aussi, ils convient à « plus de responsabilités » dans les différentes actions de diffusion et de redistribution. FIN
Bernadette AYIBE