La conférence régionale d’Afrique de l’Ouest, organisée en prélude au 9ème Congrès panafricain au Togo, s’est tenue les 14 et 15 mars à Bamako (Mali).
Cette conférence qui a réuni plusieurs personnalités du continent, de la diaspora, et des afrodescendants, est la deuxième après celle tenue à Pretoria.
Placée sous le thème : « Diasporas, afro-descendants et développement », cette rencontre a été l’occasion de recueillir des propositions et contributions, qui seront soumises au 9ème Congrès Panafricain de Lomé prévu du 29 octobre au 02 novembre 2024 à Lomé.
« Le choix de la capitale malienne pour cette rencontre est une expression de la fraternité, de l’engagement et de la solidarité des Etats de l’Afrique de l’Ouest aux côtés du Mali dans la lutte contre le terrorisme », a souligné Robert Dussey (ministre togolais des affaires étrangères) à l’ouverture de la conférence.
Quatre autres conférences sont prévues au Brésil, au Maroc, en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Les différentes recommandations seront toujours reversées au congrès de Lomé.
Rappelons que le 9ème Congrès panafricain de Lomé s’inscrit dans le cadre de l’Agenda de la « Décennie 2021-2031 : des racines africaines et de la diaspora africaine » de l’Union africaine et se donne pour objectif de constituer un espace privilégié pour les africains afin de réfléchir sur le développement de l’Afrique.
L’événement destiné aux africains et afro descendants, est co-organisé par l’Union africaine et le gouvernement togolais, afin d’assurer la continuité politique et historique du mouvement panafricain. Il sera donc focalisé sur le recentrage de l’Afrique au sein des instances de gouvernance internationales contemporaines. Près de 1250 participants en provenance de tous les continents sont attendus à Lomé dans le cadre de cet évènement.
Le 9ème Congrès Panafricain de Lomé permettra également d’inventer des solutions innovantes et pertinentes destinées à améliorer la participation et la représentativité de l’Afrique dans la gouvernance mondiale ainsi que son implication dans les nécessaires réformes des institutions internationales.
Les discussions au cours des échanges de haut niveau porteront sur l’éducation, l’entreprenariat et le climat, la culture, d’identité, de mémoire, des médias. FIN
Junior AUREL