Le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) organise du 20 au 21 mars 2024 à Lomé, une journée de sensibilisation des journalistes et une mission de plaidoyer auprès des médias togolais.
Cette rencontre vise à exploiter le potentiel des médias pour accroître la sensibilisation sur les questions de lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme (LBC/FT) et à créer une alliance avec les journalistes pour une meilleure diffusion de l’information sur les dispositifs de LBC/FT et sur les missions du GIABA.
La rencontre permettra également d’accroître l’intérêt des responsables des médias sur les questions relatives aux crimes économiques et financiers et le rôle qui est le leur, d’assurer la liaison avec les médias pour éduquer la population sur l’impact négatif du BC/FT. Il s’agit par ailleurs, de susciter l’intérêt du public à soutenir les efforts menés par le GIABA.
« Les médias constituent l’épine dorsale dans la promotion de la bonne gouvernance. Et, le GIABA, reconnaissant leur rôle, voudrait contribuer aux réflexions en cours sur les plans national, régional et international pour protéger les États contre les crimes économiques et financiers, l’extrémisme, le radicalisme et la criminalité transnationale organisée, en particulier le BC/FT », indique le communiqué du GIABA rendu public à quelques jours de cette rencontre.
Notons qu’au total, 25 journalistes bénéficieront de cette séance consacrée au rôle des médias dans la lutte contre les crimes économiques et financiers. La rencontre sera suivie le d’une visite de plaidoyer menée par le directeur général du GIABA auprès de 5 organes de presse, pour leur pleine implication dans la lutte.
Rappelons que le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’ouest (GIABA) est une institution spécialisée de la CEDEAO, chargée du renforcement des capacités des États membres dans la prévention et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans la région. Outre les Etats membres, le GIABA octroie le statut d’Observateur à des Etats africains et non-africains et à des organisations intergouvernementales qui soutiennent ses objectifs et ses actions et qui ont sollicité le statut d’Observateur. FIN
Ambroisine MEMEDE