L’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD) a organisé mardi la restitution des résultats de la Cop 28 qui s’est tenue à Dubaï (Emirats Arabes Unis).
La COP 28, conférence des Nations unies sur les changements climatiques s’est achevée le 13 décembre dernier sur un accord qui marque le « début de la fin » de l’ère des combustibles fossiles, en jetant les bases d’une transition rapide, juste et équitable, étayée par de fortes réductions des émissions et un financement accru. L’IFDD avait activement pris part à cette conférence avec un pavillon de l’OIF.
Etaient présents à la rencontre virtuelle de restitution, des membres du Réseau des médias pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN), des représentants du secteur privé et de la société civile impliqués dans les prises de décision au plan international sur le climat, les négociatrices francophones.
Les experts de l’IFDD ont procédé au décryptage des résultats des négociations de la Cop28, puis exposé les perspectives pour les États. Cette rencontre virtuelle a surtout permis à Madame Cécile Martin Phipps (directrice de l’IFDD) de remercier les expertes et partenaires dont la mobilisation a été impactante : « Nous avons accueilli près de 5000 visiteurs lors de la COP28 et un fort intérêt pour la vision Climat : Environ 13000 personnes étaient connectées aux divers événements, faisant près de 91 sessions«
Notons qu’à Dubaï, l’OIF et de l’IFDD ont fait des plaidoyers sur l’accès à la finance climat pour les pays francophones. Mme Phipps a mis l’accent sur la nouvelle programmation de la Francophonie pour les quatre prochaines années à venir.
« Il nous a été demandé réellement de mettre un accent très particulier sur cet appui, nécessaire pour les Etats et gouvernements francophones. Le second trait est l’accompagnement des acteurs non étatiques comme les jeunes, les femmes, mais aussi les collectivités locales dans leurs efforts de renforcement de capacités notamment, pour monter des dossiers bancables, des projets aussi innovants pour une action climatique d’envergure au niveau local. L’OIF continuera à mettre l’accent sur l’accompagnement des négociateurs et négociatrices francophones de façon extrêmement précise », a expliqué la Directrice de l’IFDD.
Rappelons que le résultat central de la COP 28, renferme tous les éléments qui ont fait l’objet de négociations et qui peuvent désormais être utilisés par les pays, pour élaborer des plans d’action climatique plus ambitieux qui doivent être mis en œuvre d’ici à 2025. FIN
Ambroisine MEMEDE